jeudi 8 avril 2010

Programme journée de la terre 2010 à Vercheny


Journée Internationale de la Terre Nourricière
« Plaidoyer pour la Terre »
Vercheny (Drôme) – IIème
A la Fondation R.Ardouvin ( ex : Enfants de Paris)
Les 4 Saisons de la Vallée de la Drôme
« se réapproprier la Terre »

La journée du 25 avril 2009 a eu un fort retentissement. Il
en résulte la nécessité de poursuivre notre action pour
trouver et mettre en œuvre ENSEMBLE des solutions pour :
* Permettre de conserver nos terres nourricières
(74 000ha disparaissent en France chaque année)
* Garantir leur disponibilité aux petits paysans
* Revivifier la biodiversité végétale et animale
* Régénérer les terres qui s’épuisent

Nous, acteurs socio-économiques, élus, législateurs, devons
revisiter notre relation au monde rural, voire agricole afin
que DEMAIN la souveraineté alimentaire, la qualité de vie
et nos paysages soient réinvestis

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Dimanche 25 avril 2010 école de la Fondation Ardouvin

9h00 - Accueil
9h30 – Ateliers pratiques
- Marche sensible dans la nature - Association Lysandra
- Installer une ruche dans son jardin
Les Amis des Abeilles, GDSA Groupement Défense Sanitaire Apicole Drômois
- Construire en Terre et Paille - Association Unir et Relier
- Atelier d’écriture : habiter poétiquement la terre
10h00 – Ouverture des stands, forum, expositions
Le PIB et l’indice de Bien-Etre durable - Classes ES Lycée Armorin
10h30 – Profil cultural avec le CFPPA du Diois
12h00 – Buffet, buvette, produits locaux, crêpes

14h00 – Ouverture officielle, inauguration
14h30 – Ateliers d’échanges avec animateurs
- « Vivre autrement » en harmonie avec un territoire
Habiter, travailler, cultiver - Association Unir et Relier
- Construire en milieu rural (PLU – HABITAT)
CLD Diois Claude Veyret
- La Biodiversité dans la Vallée de la Drôme
Collectif Associations Naturalistes R. Mathieu, G. Grassi
- Les nanotechnologies - Confédération Paysanne
Thomas Vernet – Florian Olivier
- Relocaliser les productions - Stéphane Cozon
Devenir, Rester Paysan, sur quelles terres ?
François Sausse , Roger Gaillard, J.Marc Faure
- « Vivre autrement » en harmonie avec un territoire
Habiter, travailler, cultiver - Association Unir et Relier
- Construire en milieu rural (PLU – HABITAT)
CLD Diois Claude Veyret
- La Biodiversité dans la Vallée de la Drôme
Collectif Associations Naturalistes R. Mathieu, G. Grassi
- Les nanotechnologies - Confédération Paysanne
Thomas Vernet – Florian Olivier
- Relocaliser les productions - Stéphane Cozon
Devenir, Rester Paysan, sur quelles terres ?
François Sausse , Roger Gaillard, J.Marc Faure

17h00 – Restitution des Ateliers/débats
Bilan et intervention du Sage Jacques Liotard
19h00 – Conclusion
20h00 – Repas convivial
20h30 – Soirée film/débat
Toute la journée : ateliers enfants/adultes
Buvette, respirations musicales…..

http://plaidoyerpourlaterre.blogspot.com/ Contact : plaidoyerpourlaterre@gmail.com Tél. 09 70 20 31 04 – 04 75 21 00 56

Journée Internationale de la Terre Nourricière depuis 1970 Le Collectif PLAIDOYER POUR LA TERRE
Coorganisateurs de cette initiative citoyenne :
CLD du Val de Drôme – CLD du Pays Diois – Ecologie au Quotidien -
Terre de Liens Rhône-­Alpes – Fondation R. Ardouvin – l’Arrêt Public – Le CFPPA du Diois – Ligue des Droits de L’Homme 26 –
Unir et Relier - Alliance Paysans Ecologistes Consommateurs Drôme -­ Mondstupfer - Mouvement de Culture Bio Dynamique –
L.P.O. Drôme – FRAPNA – MJC et Centre Social Nini Chaize –
Association LYSANDRA – A.S.P.A.S – Les Amis des Abeilles -­

Financé dans le cadre du Grand Projet Rhône-Alpes de la Biovallée®

Claude et Lydia Bourguignon explorent un nouveau continent : la Terre


Claude et Lydia Bourguignon, accompagnateurs de la terre.

Nous avons rencontrer (Claude Veyret et Anne Tesson mais il y avait aussi Monique et Roger Gaillard, Sylvie Taurinya et Claire Montessinos du Diois ) ce Samedi Claude et Lydia ce samedi au Festival de l’ Albenc (38). La qualité de leur recherche et leur démarche est d’une lucidité et vigilance exemplaire .Et nous on les aime bien pour leur inaliénation et insoumission.

De l'importance des vers de terre Claude et Lydia Bourguignon sont agronomes et microbiologistes. Claude a même été élève de René Dumont, le premier candidat écologiste à l'élection présidentielle de 1974. Claude et Lydia ont travaillé à l'INRA, où ils ont essayé de développer des recherches en agriculture biologique et biodynamique. Devant les positions très anti-bio de l'institut, le couple a quitté la fonction publique pour fonder en 1989 le Laboratoire d'analyse microbiologique des sols (LAMS). Ils me reçoivent sur leur lieu de travail et de vie, au coeur de la Bourgogne, dans un village situé à une demi-heure de vélo de la dernière gare TER. Après des années de recherches sur l'état du sol, leur diagnostic est alarmant. La Décroissance : En tant qu'agronomes, vous avez tous deux travaillé à l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) ; comment cela s'est-il passé ? Lydia Bourguignon : Nous nous sommes rencontrés à l'INRA dans les années 1970. En 1985, nous avons participé à une étude comparative entre l'agriculture conventionnelle et d’agriculture biologique. Ce thème d'étude a été accepté, car il répondait à une demande de lancer des recherches transdisciplinaires. Nous avons mené ce programme pendant un an ou deux. Mais lorsqu'il a fallu publier les conclusions, il y a eu des blocages très violents au niveau de la direction. Claude Bourguignon : Cette étude montrait à quel. point la qualité nutritive des légumes bio était meilleure sur de nombreux plans. C'était insupportable pour l'INRA, cela remettait en cause trop de choses. Du coup, rien n'a jamais été publié sur cette étude, c'est comme si elle n'avait jamais existé ! Nous avons été écœurés par la mauvaise foi de ce système qui censurait les résultats qui le dérangeaient. Nous avons alors pris la décision de quitter l’INRA. La Décroissance : Vous étiez alors fonctionnaires ? Lydia & Claude Bourguignon : Oui, et on quittait la fonction publique pour lancer un laboratoire indépendant, sans soutien ni moyens. Cela a été très dur. Aucune banque n'a voulu nous aider. Au début, en 1989, on travaillait dans la cave de cette maison. La Décroissance : Quel est le but de votre laboratoire ? Lydia & Claude Bourguignon : Faire des analyses physiques, chimiques et biologiques des sols pour aboutir à un conseil à l'agriculteur afin de faire de la qualité tout en arrêtant de polluer l'environnement. La Décroissance : Et vous avez eu des clients rapidement ? Lydia Bourguignon : Oh non, on a mangé toutes nos économies, on n'a pas eu de salaires pendant des années. La maison a "été hypothéquée. Cela a été très dur. Par la suite, oh a eu des demandes de la part des céréaliers, car nos études leur permettaient d'utiliser moins de pesticides et moins d'engrais. Aujourd'hui, en Bourgogne, ce sont les vignerons qui nous font vivre. Claude Bourguignon : Les agriculteurs qui font appel à nous travaillent en conventionnel et veulent changer de manière de travailler. On fait un état des lieux de leur sol. On leur indique aussi quelle est la vocation de leurs terres. Cette notion de vocation a été perdue par l'agriculture, alors qu'elle permet d'optimiser les récoltes. Il y a des sols très bons pour les pommes ou pour les légumes sur lesquels on cultive du maïs, alors que c'est une absurdité. Mais entendre cela pour un agriculteur est souvent un choc psychologique, car le choix des cultures ne se fait plus aujourd'hui en fonction de la terre ou du climat mais en fonction de ce qui est le plus subventionné ! C'est le sol qui peut dire de quoi il a besoin comme adjuvants et ce qu'il peut produire, ce n'est pas Bruxelles, l'agriculteur ni la mode. La Décroissance : Les paysans ne savent donc plus comment leurs sols se portent ? Lydia & Claude Bourguignon : Ah non. Déjà, ils ne le connaissent pas. Il existe une infinité de sols différents, selon le climat, selon la nature géologique, selon les plantes qui y poussent. Mais le plus souvent, leur sol est complètement mort. La Décroissance : Qu'est-ce qu'un sol ''mort'' ? Claude Bourguignon : C'est une terre où il n'y a plus rien : plus de vers de terre, plus d'insectes, plus de faune. Alors qu'un sol vivant peut comporter jusqu'à 4 tonnes de vers de terre à l'hectare, il nous arrive de ne pas trouver un seul ver de terre dans certains sols. Tout est mort. Lydia Bourguignon : Quand vous vous promenez dans un champ, si sa surface est complètement glacée, comme un morceau de carton, vous pouvez être sûr qu'il est mort. À un stade de dégradation important, il pourrit et pue fortement. Par contre, si vous marchez sur un sol mou, aéré, où vous apercevez de petits animaux, des crottes de vers de terre, c'est un sol vivant. Il dégagera souvent une odeur de forêt très agréable. La Décroissance : Qu'est-ce qui tue un sol ? Lydia Bourguignon : Les pesticides tuent les petites bêtes qui aèrent la terre. Or, ces bêtes permettent à la terre de capter l'oxygène dont a besoin la plante. Sans ces animaux, le sol se referme, l'air n'entre plus et la racine pourrit à l'intérieur. Du coup, on met des engrais en surface, et la plante ne se nourrit plus en profondeur. C'est comme mettre un être humain sous perfusion : il ne mangera plus, ne mastiquera plus et au fur et à mesure, ses muscles vont s'affaisser. Pour la plante, c'est pareil, elle est sous assistance, elle perd de sa force. Claude Bourguignon : Si vous ajoutez du phosphore dans un sol, vous bloquez tous les champignons présents dans la terre chargés de fabriquer le phosphore, c'est l’effet feedback. Il ne faut mettre dans une terre que ce qu'elle ne peut pas produire elle-même, ce qui dépend évidemment de son caractère. L'agronomie aujourd'hui part du principe que les sols sont dépourvus de tout, qu'ils sont vides. Ce qui est une absurdité totale, car dans ce cas-là, nous serions entourés de désert et non de forêt. La Décroissance : Votre travail permet donc de se passer d'intrants chimiques... Claude Bourguignon : Il faut bien comprendre que si l'on a séparé au début du XXe siècle les fonctions de docteur et celles de pharmacien, on n'a pas encore séparé les entreprises de conseil en agriculture et les fabricants d'engrais. L'agriculture conventionnelle pousse à mettre de l'engrais tout le temps. Mais que voulez-vous? Le lobby phytosanitaire est un des plus grands lobbys du monde... Lydia Bourguignon : Nous sommes vraiment un pot de terre contre un pot de fer. La Décroissance : Quels sont les effets de cette chimie ? Claude Bourguignon : Par exemple, dans les années 1950, les sols comportaient 2 tonnes de vers de terre par hectare dans les champs. Aujourd'hui, on en est à moins de 100 kilos par champ cultivé. Au total, tout confondu, 90% de la faune des sols a disparu. Et cette dégradation est mondiale. L'herbicide le plus répandu est le Round-up, Monsanto en vend 6 milliards de litres par an. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de l'empoisonnement de la planète que cela représente ! La Décroissance : Quelles sont les conséquences de la mort des sols ? Claude Bourguignon : La première conséquence est l'érosion. Aujourd'hui, le sol fout le camp. Au moindre orage, les rivières sont chargées de terre, ce qui n'est pas normal du tout. Avant, les rivières n'étaient jamais boueuses comme cela. Les plantes et les arbres retenaient la terre en bordure des rivières, et les sols captaient l'eau sans en être endommagés. Lydia Bourguignon : Ce qui part ainsi lors des orages ou des glissements de terrain est le meilleur du sol. Ce qui ne fait qu'empirer les choses. Mais aujourd'hui on trouve normal que les eaux soient boueuses après un orage... La Décroissance : Cette érosion des sols est-elle un simple déplacement ou une perte ? Claude Bourguignon : C'est une perte : la terre part dans la mer, elle est salée et n'est plus récupérable. Dans le monde, nous avons ainsi perdu depuis 1900 l'équivalent de un milliard d'hectares. C'est tout cela de moins pour nourrir les êtres humains. Lydia Bourguignon : Si vous polluez l'air ou l'eau, vous y ajoutez quelque chose. Si vous arrêtez de polluer l'air et l'eau, l'atmosphère redevient respirable et les rivières propres. Pour le sol, ce n'est pas pareil. Si vous arrêtez de le polluer, il reste mort. Polluez le sol, et c'est un monde vivant que vous tuez, vous y enlevez la vie. Vous perturbez sa structure intime. C'est extrêmement long de revenir au point de départ. C'est très grave. La Décroissance : L'érosion, c'est le risque de famine aussi... Claude Bourguignon : Eh oui, bien sûr. La mort des sols, c'est les chutes de rendement par hectare que nous sommes en train de vivre, même si personne n'en parle. Moins de sols, c'est moins de nourriture, évidemment. Je ne pense pas qu'on arrivera à 10 milliards d'êtres humains sur terre. La Décroissance : Que faudrait-il faire pour redonner vie aux sols ? Claude Bourguignon : Il faudrait repenser tout l'enseignement agronomique, tout ! Il faut arrêter de dire que le soi est un support dans lequel on met des engrais. Arrêter le hors-sol. Lydia Bourguignon : II faut dire la vérité, expliquer comment une plante vit. Arrêter de croire que les denrées alimentaires sont peu chères. Le bas prix des produits alimentaires est déguisé : chaque Français paie 4 euros par jour pour la PAC en impôts. Avec cette somme, on pourrait manger mieux, tout de même. La Décroissance : Il faut des mesures politiques ? Lydia Bourguignon : Ah oui, l'agriculteur dans son coin, il ne peut pas faire grand-chose. Mais il n'y a aucune volonté politique. Tous les vingt ans l'intensité de l'érosion double, et nous en sommes à peine à créer des ''observatoires'' de l'érosion. On fait culpabiliser le consommateur quand il prend un bain plutôt qu'une douche, alors que l'on ne s'attaque pas au pouvoir politique qui décide de faire du maïs dans les terres du Sud-Ouest. Pourtant 70% de l'eau consommée en France est utilisée pour l'irrigation. Claude Bourguignon : C'est difficile : on a supprimé toutes les chaires de microbiologie des sols dans toutes les universités agronomiques du monde. Donc comment faire pour répandre ce savoir auprès des agriculteurs ? Lydia : Bourguignon : C'est vrai, nous, on est des fossiles. La Décroissance : Une note optimiste pour finir ? Lydia Bourguignon : Ah ! Les gens nous demandent toujours d'être optimistes, mais ce n'est plus possible. Quand on a commencé, on était optimistes, mais aujourd'hui, ce n'est plus possible. Il faut être adultes et lucides. Claude Bourguignon : Tous les voyants sont au rouge, et pendant ce temps, on discute du sexe des anges ou du pouvoir d'achat... Croire que par un miracle technologique nous allons sauver cette civilisation, c'est faux. Site Internet du Laboratoire d'analyse microbiologique des sols (LAMS)

Claude Veyret pour APIS (Agence Populaire d' Information Solidaire).

Chastel, 26150 Die.

Tel : 04 75 21 00 56

Mail : veyret.claude@wanadoo.fr

Ou : ecocitoyensdie@hotmail.com

4ème Réunion d' organisation 2010



DIMANCHE 25 AVRIL 2010 A VERCHENY LE BAS

Réunion du 19 mars 2010 à l'ECO SITE DE EURRE

Excusés
Stéphane Cozon (La Ferme de Baume Rousse) – Anne Tesson - Didier Kilpinen, ass. Lysandra (Association d’Education à l’Environnement) – Jacqueline Reucherand – Françoise Savasta (L.P.O.) – Florence Alicot - Roger Poulet -

Un petit tour de table pour s’accueillir les uns les autres :
Marie Leroy Ass. Terre de Liens
Bernard Farigole Président CLD Vallée de la Drôme
Noémie Ségala Graphiste – info graphiste - projet Affiche Plaidoyer 2010
Claude Veyret Président CLD Diois – Ecologie au Quotidien
Roger Mathieu L.P.O. et A.S.P.A.S
Luc Cevat Unir et Relier – en recherche de nouvelles terres agricoles
Simone Bacquet
Jacques Liotard Solidarité Paysan
Annick Paoli Ecologie au Quotidien
Fanny Mazure CLD Diois en remplacement de Perrine
Finn Mayhall Ecole de la Nature et des Savoirs, CLD du Diois
D. Loloanet pour Dominique Daudet, CFPPA Die
Pierre Marcandella Paulianne

Le groupe s'agrandit avec l’arrivée de quatre nouvelles personnes.
Claude rappelle les l’objectifs de l'évènement en lui-même « PLAIDOYER POUR LA TERRE » : événement de sensibilisation à la préservation des terres agricoles en qualité et en quantité, à la protection de la biodiversité et des espaces naturels.

Claude note l'importance de bien garder à l'esprit que les problèmes fonciers dépassent ceux de l'agriculture et qu'il est nécessaire de faire des ponts, des liens entre différentes problématiques notamment celles de la préservation de l'environnement.
Claude nous rappelle que cet événement s'inscrit dans celui de la Journée Internationale de la Terre qui existe depuis 1970.

VERCHENY est choisi, car il représente le trait d’union entre le Crestois et le Diois.
C'est une journée citoyenne, écocitoyenne, fédératrice sans connotation politique. Nous voulons que l'ensemble des élus soit sensibilisé à ces problématiques, et surtout donner l'opportunité aux élus et citoyens « d'acquérir » une même base commune de réflexion.
Simone rajoute qu'un des objectifs est aussi de donner à l'évènement un aspect militant.
Roger Mathieu rajoute qu'effectivement la problématique foncière dépasse celle de l'agriculture et qu'il s'intéresse à la préservation du milieu naturel à travers la maîtrise foncière, d'où la nécessité de faire rencontrer l'ensemble des acteurs qui sont confrontés à cette problématique.
Claude rappelle aussi les objectifs de la journée déclinés au tableau en ordre du jour. L'ordre du jour a été préparé par Simone, qui a recensé l'ensemble des points nécessaires à traiter aujourd'hui.

Point de l'ordre du jour :

1. Validation du Tract

• Annick soumet son travail au groupe. Le tract est validé dans son format. Le contenu
doit être affiné. Il est décidé de sortir tout de même un document de communication rapidement : affiche plus tract, afin de communiquer sur l'évènement en général, bien que certaines interventions ne soient pas validées.
Rajouter le contact de Terre de Liens, et le téléphone de Anne Tesson

Points qui reste à valider

• Le Sage : qui sera invité cette année ?
Sjord Wartena (Terre de Liens) ne pourra pas être présent, car cette date coïncide avec la journée du mouvement Terre de liens.
Claude demande à Jacques Liotard, ancien syndicaliste paysan drômois (FDSEA- dissidente, FDSP, CNSTP, Confédération Paysanne, Solidarité Paysanne), s'il souhaite jouer ce rôle.
J. Liotard émet quelques réserves, car cela fait quelques années qu'il n'est plus en permanence lié à ces questions...
Une idée est émise aussi d'inviter Edgar Pisani dans les années à venir.

 Aucune décision n'est prise en ce qui concerne la personne qui clôturera la soirée.

• Mme LOLOANET du CFPPA Diois qui représente Dominique DAUDET demande si le collectif a eu la confirmation que le CFPPA s'engage cette année à animer «le profil cultural». Effectivement personne n'a de réponse, donc c'est une piste d'animation qui reste à valider. Claude s'en charge.

2. Point sur l'affiche.

• Attention, il faut rajouter des coordonnées sur l'affiche. Marie LE ROY propose de mettre celles de Terre de Liens.
• Il est important de faire référence au terme : Vallée de la Drôme sur l'affiche, mais aussi de conserver Les quatre saisons de … puisque l'Association Ecologie au Quotidien émarge pour 4 événements, dans le cadre des Rencontres de l’Ecologie au Quotidien :
1 – Eco habitat
2 – Tourisme doux à la Motte Chalancon le 31 juillet 2010
3 – Bilan de la Biovallée® à Die le 30 Janvier 2010
4 – Plaidoyer pour la Terre à Vercheny le 25 avril 2010
L’idée de 4 journées éco citoyennes a germé lors de la présentation de Biovallée® et figure dans son protocole. Les élus se sont engagés à subventionner.

• La proposition d'affiche est validée. Il convient de grossir la date
• L'impression des affiches doit partir lundi 29 mars

3. La communication

• La diffusion sera répartie par secteur selon le lieu d'habitation de chacun, le CLD Diois s'occupera de la répartition pour le Diois.
• Il faut penser à inviter les CLD. Nous le ferons le 29 mars lors de la journée de rencontre à la région, puis par courriel pour que ces derniers redistribuent l'information dans leurs réseaux.
• Il est décidé d'inviter les élus par courriel mais aussi par téléphone en se répartissant les appels notamment en fonction de nos connaissances respectives.
• Nous attendons la validation des quatre Communautés de communes pour faire apparaître leurs logos sur l'affiche. (Non arrivés.)
• Nous ne pouvons pas pour l'instant utiliser le logo Biovallée®, nous n'avons pas encore de retour du comité de pilotage Biovallée®. Il n’ est pas encore utilisable.
• Attention, il manque des logos sur le tract et l'affiche. Annick se charge de les envoyer à Noémie...
• Le prix de la salle est de 60€ cette année. C'est l’association Ecologie au Quotidien qui assume les frais. Claude pense qu'il n'est pas obliger de faire payer les Associations du collectif d'organisation pour ces 60€. Le Chapeau de Simone aidera. Plus une participation forfaitaire des associations.
• La communication par les Médias : Le Crestois, le Diois, Radio Saint-Ferréol, RCF, le Dauphiné..., nous nous recentrons sur les journaux locaux seulement.
• Penser à inviter FR3 même si on pense qu'ils ne viendront pas, c'est important pour la suite.
• Simone se propose de faire les banderoles. L’Association UNIR ET RELIER se charge de l'accrochage au village de Vercheny.
• Accord de la Commune de Vercheny pour utiliser le parking sur la D93 et sur la place du village.
• Utilisation des chevalets de Ecologie au Quotidien pour matérialiser les parkings ou des barrières
• Acheter des bandes de chantiers pour délimiter les espaces de parkings.
• Claude se charge de l'écriture des articles de presse avec Roger Mathieu.
• Annick se charge de nous envoyer la dernière version du courrier pour les élus.

4. Les ateliers

• Ils seront ouverts à d'autres intervenants si certains veulent participer plus activement.
• Le CLD Vallée de la Drôme se propose de mettre à disposition de l'atelier « Vivre autrement » une exposition de la Région sur cette thématique.
• Il faut penser à amener un vidéo projecteur pour les Powerpoint.
Claude prendra celui d'écologie au quotidien.

• Il faut absolument définir un format de restitution des Ateliers pour la séance plénière afin que chaque bilan des ateliers soit compréhensible.
• Créer une grille de méthodologie et d'analyse commune à l'ensemble des animateurs des ateliers. Fanny et Marie s'en chargent.
• Ce Canevas participera aussi à mieux restituer les actes de la journée en un document concis.

5 . La buvette/buffet

• Luc demandera à Francine si elle veut bien organiser la buvette et le buffet et essaiera de mobiliser des personnes de Unir et Relier.
• Luc se propose aussi de faire du pain, Bernard met en garde par rapport au boulanger de Vercheny.... Peut-Être trouver une solution intermédiaire en leur commandant autre chose ?
• Pour le Buffet, Alain Guillet de Saint Julien en Quint est d’accord pour mobiliser ses jeunes. Véronica Mantel de Vachères en Quint propose des pâtés végétaux…
• Le crêpier de l’an dernier sera présent mais avec des crêpes BIO cette année.

6. Le programme de la soirée.

• Il faut que l'on demande à différentes compagnies de théâtre leurs devis
• « Court-circuit » Fanny s'en charge
• « Défriches compagnies » Dieulefit Fanny s'en charge
• Théâtre forum Claude s'en charge (trop cher : 2000€)
• Film Claude s'en charge

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Prochaine réunion fixée au 6 AVRIL 2010 – 14h30 à l'ECO SITE DE EURRE = FANNY CLD vous informera de la confirmation du lieu de rendez-vous.

Les élus doivent être invités à cette réunion Claude se charge de cette invitation

Informations complémentaires :

Stéphane Cozon, atelier « Relocaliser les productions », confirme la présence de :
François Sausse, agriculteur à Chabeuil, qui parlera de la ceinture verte de Valence..
Roger Gaillard, de la Carline à Die.
Jean-Marc Fauré, paysan boulanger, pour « Brin de Terroir ».
Ils viendront apporter leur témoignage.

Compte rendu réalisé par Fanny Mazure et Annick Paoli

3ème Réunion d' organisation 2010


Plaidoyer pour la Terre

Réunion du 08 mars 2010 à l’Arrêt Public

Excusés
Stéphane Cozon (La Ferme de Baume Rousse) – Jacqueline Reucherand (semences paysannes) – Françoise Savasta (L.P.O.) – Roger Poulet

Un petit tour de table pour s’accueillir les uns les autres :

Fanny Mazure Salariée CLD Diois en remplacement de Perrine Marceron
Cécile Lanio Apicultrice à Die – Atelier échange pour Plaidoyer
Didier Kilpinen Ass. Lysandra (Association d’Education à l’Environnement)
Isabelle Rulleau L.P.O. secrétaire adjointe – Administratrice à Ass. Lysandra
Florance Alicot Ass. L’Arrêt Public + CLD Vallée de la Drôme
Marie Leroy Ass. Terre de Liens
Bernard Farigole Président CLD Vallée de la Drôme
Noémie Ségala Graphiste – info graphiste - projet Affiche Plaidoyer 2010
Claude Veyret Président du CLD Diois – Ecologie au Quotidien
Roger Mathieu L.P.O. et A.S.P.A.S
Luc SEVAT Unir et Relier – (en recherche de nouvelles terres agricoles)
Simone Baquet
Michel Monnier Agriculteur
Kevin Grecet Unir et Relier
Annick Paoli Ecologie au Quotidien
Anne Tesson Ecologie au Quotidien

Le groupe s'agrandit avec l’arrivée de nouveaux participants. En quelques mots, Claude rappelle l’objectif de « Plaidoyer pour la Terre » : événement de sensibilisation à la préservation des terres agricoles en qualité et en quantité, à la protection de la biodiversité et des espaces naturels.

Vercheny est choisi car il représente le trait d’union entre le Crestois et le Diois
« Plaidoyer pour la Terre », un événement lié à l’information, à la coordination, à la sensibilisation, à la création d’un autre mode de vie ?

Informer
Qui utilise le foncier ? Comment participe t-on au PLU ? Comment marier Urbanisme et protection de la nature ?

Coordonner
Sur le territoire de BioVallée®, comment mettre en synergie tous les acteurs qui touchent le foncier : associations, institutionnels, élus, syndicats…, associations d’installations de jeunes agriculteurs ?

Soutenir les élus au lieu de les critiquer pour que les actions deviennent réelles
- Présenter notre démarche lors des Conseils Municipaux
- La politique agricole appartient à certains. Les administrations doivent changer et cela implique du courage politique et des moyens.
- Certaines structures ont les moyens financiers comme la Région, mais aucun pouvoir.
Le pouvoir n’appartient pas à tout le monde.
Quand nous rencontrons les élus, le discours est toujours le même : il n’y a pas d’argent.
Une réorientation politique est nécessaire

Constater
- Faire le constat des conséquences des pressions foncières : combien de maisons dans la BioVallée® ? Combien d’agriculteurs souhaitent s’installer ?

- Demander un état des lieux à la BioVallée® : Que se passe t-il dans les milieux naturels, les terres agricoles, le bâti, etc…

- Faire un point cette année sur l’avancée de « Plaidoyer pour la Terre » et/ou sa stabilisation par rapport à l’an dernier.

En amont
- Proposer de venir avec une proposition concrète (qui ?)

- Communiquer sur l’état d’esprit. Que cherche t-on ?
(Tant que la population ne sera pas présente, peu d’évolution)

- Associer les élus de BioVallée® pour qu’ils préparent cette journée et soient force de proposition le jour J.

- Définir le cadre avec les élus.

Qui sensibiliser à notre événement
- Les élus, les associations pour faire évoluer notre réflexion, échanger sur l’accompagnement des installations agricoles bio.
Il n’y aurait aucune volonté politique nationale pour « verser » dans la bio.
Le problème de la BioVallée® est-il plus un problème d’urbanisme ?

- La Safer, Terre de Liens, dont la présence est indispensable pour des échanges interactifs avec les citoyens, les agriculteurs.

Il existe de grandes exploitations avec des agriculteurs qui cumulent. Il n’y a pas de manque d’espace agricole dans la région mais il est nécessaire de revoir la juste utilisation des terres et se diriger vers un concept harmonieux de partage, sans égoïsme, sans accumulation de terres

- Les CLDs doivent participer pour construire la BioVallée®,
Les 4 communautés de Communes impliquées, dont le voeu est la préservation des terres agricoles d’ici 2020 et 50% d’agriculture bio en 2020 (protocole Biovallée®)

- La Chambre d’Agriculture
De plus en plus les terres sont artificialisées et les élus sont impuissants car il y a un problème structurel et institutionnel
Si un terrain est constructible il se vendra 100 fois plus cher qu’un terrain agricole.
Si les terres agricoles sont urbanisées, c’est bien avec l’accord de l’Agriculteur, propriétaire des terres. Un agriculteur a tout intérêt à ce que son terrain devienne constructible pour assurer sa retraite.
Regard sur l’usage et l’utilisation des terres… La sacralisation de la terre.
Regard naturaliste important.
Oser des démarches expérimentales plutôt que de sauvegarder la Terre à tout prix.


A nous, Associations, collectifs,réseaux de faire avancer la situation et…. gardons en mémoire la petite phrase de Michèle Rivasi aux 8èmes rencontres d’Ecologie au Quotidien :
« Nous communiquons bien, nous faisons beaucoup de réunions mais nous avons de la difficulté pour passer à l’action »

Déroulement de la journée

Matin
* Profil cultural organisé par le CFPPA de DIE
* « Marche sensible dans la nature » avec l’Association Lysandra
Une balade autour de l’essence des sens
* Echange entre apiculteurs professionnels et apiculteurs amateurs
Avec Cécile Lanio : comment installer une ruche, avoir un essaim…
* Atelier d’écriture : habiter poétiquement la terre
* Exposition et présentation par les Jeunes du lycée d’Armorin du PIB et de l’indice de bien-être durable

* Repas partagé

Après-midi
Ateliers d’échanges avec la création de groupes

* Vivre autrement sur ce territoire en respectant faune, nature, culture….
Avec Luc Sevat et Kevin (florence A.Alicot propose l’expo qu’elle a sur « Vivre autrement »)

* Construire en milieu rural avec le ou les CLD (PLU, habitat)

* Collectif des associations naturalistes L.P.O., A.S.P.A.S., LYSANDRA, FRAPNA
Dans la vallée de la Drôme : c’est quoi la biodiversité ?
Le bassin de la Drôme s’étire sur une centaine de kilomètres, du Haut-Diois à l’Est au confluent avec la Drôme à l’Ouest ; bordé au Nord par le Vercors et au Sud par le Diois et le célèbre massif de Saoû. Sa diversité biologique (autrefois on disait « sa nature »…), est exceptionnelle… Vous pourrez avoir un aperçu de cette richesse à travers un magnifique diaporama sonorisé de Gérard GRASSI, naturaliste photographe drômois, suivi par un débat autour des enjeux liés à cette richesse et des mesures de protection effectives et à venir…

* Les nanotechnologies avec la Confédération Paysanne et Pièces et Main-d’œuvre.

* Devenir, rester Paysan et où…

* Relocaliser les productions avec Stéphane Cozon
Le retour de la journée et des ateliers se fera en grande plénière

Quelques respirations musicales viendront ponctuer cette journée avec Roger Poulet
Les moments restent à déterminer

Organisation Sur le site
Forum des associations
Marché des paysans, acteurs d’entreprises, marché écolo pour une rencontre entre Associations et élus
Proposition d’aménager un espace salon avec canapés, fauteuils et tables pour qu’élus et associations puissent échanger confortablement

L’Affiche
Noémie Segala, graphiste, propose quelques projets autour d’un arbre
Olivier Lanio - deux dessins sur la biodiversité et une montgolfière représentant la Terre

Tour de table et sensilibité de chacun :
Vie souterraine – conjuguer arbre en fleurs et montgolfière – affiche épurée – biodiversité – zones humides sensibles – urbanisation –

Mais comme dit, Marie Le Roy, attention de ne pas vouloir tout dire dans une affiche. Un seul élément mis en valeur suffit parfois à une multitude qui perturbe le regard et rend l’affiche indéfinissable.

Après réflexions : le groupe penche pour une affiche épurée, avec l’arbre et la montgolfière. Ne pas oublier un bandeau pour la date et le lieu.

Il est proposé de rassembler les idées pour l’affiche et de les envoyer à tout le monde
(qui ?, comment ?)


Partenariats :
Demander à la CCVD, la CCD et la CCPS voire la CCD s’ils acceptent de voir leur logo sur l’affiche et si nous pouvons compter sur leur présence.

Financement de l’événement
Simone Bacquet souhaite que les visiteurs participent financièrement, propose de vendre des Marque-pages ou badges.
Roger propose une participation financière de chaque association
L’ensemble du groupe imagine plutôt une manifestation publique gratuite.

Luc soumet l’idée d’une buvette organisée par le collectif pour financer l’événement

Pour rappel : l’an dernier l’Association Ecologie au Quotidien a pris en charge l’impression de l’affiche et du bilan pour un montant de 400€


Prochaine réunion fixée au vendredi 19 mars 2010 – 14h30 – Eco site de Eurre
(Le lieu est confirmer)

Invitations à lancer : AGRIBIODROME – Corabio – ARDEAR – Chambre d’Agriculture – SAFER – Confédération Paysanne – Fnsea – CDJA- Coordination Rurale - CCVD – CCD – CCPS.
+ Les Elus.

Compte rendu réalisé par Annick Paoli

Plaidoyer pour la Terre 2010 à Vercheny



Réunion d’organisation de la Journée internationale de la Terre nommée « Plaidoyer pour la Terre » dans la Biovallée®.
Ce Lundi 15 février 2010 au Café Citoyens de Crest : « L’ Arrêt Public », à 14 heures 30.


Dès 2010, le 25 avril sera Journée de la Terre Nourricière
Cet événement a été célébré pour la première fois le 22 avril 1970. La Journée mondiale de la terre est aujourd'hui reconnue comme l'événement environnemental populaire le plus important au monde.
Le fondateur de cet événement est le sénateur américain Gaylord Nelson. Il encouragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l'environnement dans leurs communautés. Aujourd' hui, la Journée mondiale de la terre est célébrée, à travers le monde, par plus de 500 millions de personnes dans 184 pays.
Le 30 mars 2005, l'Unesco publiait la première évaluation des écosystèmes pour le millénaire, un rapport accablant sur l'impact de l'homme sur la planète. Au cours des dernières années, les activités humaines ont modifié les écosystèmes pour satisfaire une demande croissante de nourriture, d'eau douce, de bois, de fibre et d'énergie...
Une dégradation irréversible aux conséquences désastreuses puisque le bien-être de l'homme est menacé d'ici à quarante ans.
La journée de la Terre 2010, est intitulée ” Votre planète a besoin de vous ”.
L’Assemblée générale de l’ONU a adopté mercredi une résolution proclamant le 22 avril (le dimanche 25 avril pour nous) Journée internationale de la Terre nourricière. Le Président de la Bolivie, Evo Morales, était venu spécialement à New York pour l’occasion.
Pour un droit à la régénération de la Nature
Cette résolution, adoptée sans vote, s’appuie sur le constat qu’afin de « parvenir à un juste équilibre entre les besoins économiques, sociaux et environnementaux des générations présentes et futures, il faut promouvoir l’harmonie avec la nature et la Terre ».
Le Président de l’Assemblée générale, Miguel D’Escoto Brockmann, a expliqué que l’expression Terre nourricière, couramment utilisée dans de nombreux pays et régions pour désigner la planète, « illustre l’interdépendance existant entre l’être humain, les autres espèces vivantes et la planète sur laquelle nous vivons tous ».
Le Président de la Bolivie a salué cette décision de l’Assemblée générale et le fait qu’une cinquantaine d’États Membres se soient portés coauteurs de la résolution parrainée par son pays. Il a affirmé que le XXIe siècle devait être celui de la reconnaissance des droits à la Terre nourricière comme le précédent avait été celui de la reconnaissance des droits de l’homme.
Evo Morales a spécifiquement plaidé pour le respect de quatre droits: le droit à la vie, humaine, animale et végétale; le droit à la régénération de la nature, qui doit fixer des limites au développement socioéconomique; le droit à une vie sans pollution; enfin le droit à la coexistence harmonieuse avec des millions d’autres espèces vivantes.
Appel-Projet : Plaidoyer pour la Terre
le Dimanche 25 avril 2010
à Vercheny sur Drôme.
Publié par les Coorganisateurs de l’initiative citoyenne 2010 :
Réseau Plaidoyer pour la terre : Conseil Local de Développement du Val de Drôme ( Bernard Farigolle) – Conseil Local de Développement du Pays Diois ( Claude Veyret) – Ecologie au Quotidien ( Annick Paoli) – Terre de Liens Rhône-Alpes (Marie Leroy) – Fondation R. Ardouvin – Le CFPPA du Diois ( Dominique Daude) – Ligue des Droits de L’Homme Diois ( Martine Malaterre) – Alliance Paysans Ecologistes Consommateurs Drôme – l’Arrêt Public ( Florence Allicot) – Mouvement de Culture en Biodynamie ( Stéphane Cozon) - MJC Nini-Chaise –
Partenariats : Financé dans le cadre du Grand Projet Rhône –Alpes Biovallée® - Région Rhône-Alpes –

Biblographie de Plaidoyer pour la terre 2009

Bibliographie Plaidoyer pour la terre 01 mai 2009
Semences de kokopelli. Dominique Guillet. Kokopelli. La preuve qu’on peut être grand et pas bête, et que c’est parfois la taille qui compte. Plus de 600 pages grand format pour tout savoir sur les semences, leur histoire, les menaces qui pèsent sur elles, et l’art de les perpétuer.

Le sol la terre et les champs. Claude Bourguignon. Sang de la terre. L’indispensable introduction à l’agrologie. Assez agréable à lire, pas trop difficile d’accès. Après l’avoir lu, vous ne verrez plus jamais le sol sur lequel vous marchez ou faites pousser vos tomates comme avant. Vous vénererez le ver de terre, connaîtrez la vraie valeur de la paille et du fumier, et regarderez avec douleur les mornes plaines de la Beauce . On ne vous vendra plus une vulgaire kaolinite pour de la montmorillonite, et vous saurez enfin pourquoi on va presque tous mourir de faim bientôt.

How to grow more vegetables…, John Jeavons, Grow biointensive.Le livre qui va vous propulser parmi les élus qui ne vont pas bientôt mourir de faim. Vous y apprendrez comment faire pousser plus de légumes, (et de fruits, de fruits secs, de fruits rouges, de plantes à grains et autres trucs utiles) que vous ne l’auriez pensé possible, sur moins de terre que vous ne puissiez l’imaginer. Vous y apprendrez comment organiser une planche de culture, vous saurez pratiquer le double-bêchage (épreuve principale du bizutage du Sens de l’Humus), imiter la pluie qui tombe avec un simple arrosoir, utiliser le compost en imitant le ver de terre, tirer parti des phases de la lune.Existe en Français dans une version moins épaisse.

Permaculture 1. Bill Mollison, David Holmgren. Debard.Le livre qui va vous permettre, en plus de ne pas mourir de faim, de vous organiser au mieux pour vivre une vraie vie passionnante de gentleman farmer malgré la crise : les bases de la permaculture en 180 pages grand format. Vous y apprendrez qu’un champ a trois dimensions, que tout a un usage, et même plusieurs, qu’il existe un nord et un sud et que c’est parfois bien pratique, que les frontières sont des zones très riches, que le temps est notre meilleur ami. Il paraît qu’il existe un tome 2, on finira bien par le trouver.

La Révolution d’un seul brin de paille. Manasobu Fukuoka. Guy Trédaniel.Ou comment changer la vie en une seule proposition. Vous y trouverez non pas un, mais deux mandalas des aliments naturels, une philosophie orientale à base de semis direct sous couvert, de fumier de poules et de canards et de non-culture. Vous vous plaindrez sans doute que ça manque de recettes concrètes. C’est que vous n’êtes pas encore mûr pour la permaculture.

Compost et paillage au jardin. Denis Pépin. Terre Vivante.Devenez alchimiste bio, en transformant les déchets en humus. Découvrez le compost en tas, en silo, en deux étapes ou progressif, demi-mûr ou mûr. Mélangez le carbone et l’azote, le sec et le mouillé, le compact et l’aéré (mine de rien, on vient de vous donner la recette du compost idéal) pour obtenir un tas qui chauffe pour épater petits et grands. On viendra vous voir de loin pour apprendre à faire un tas qui sent bon et qui évite de faire tourner les incinérateurs plus que de raison.



Purin d’ortie & cie. Collectif. Editions de Terran.. Vous y verrez un hurluberlu humer avec délices un verre de décoction d’orties, une bougresse épanouie pulvériser béatement ses extraits de plantes dans son jardin, de grands expérimentateurs, et le sourire d’Eric Petiot (le gars dont on parle en ce moment parce que c’est chez lui que sont descendus les fonctionnaires de la DGCCRF qui ont déclenché la guerre de l’ortie qui sature les ondes en ce moment). Un véritable document historique qu’il faut se procurer d’urgence avant qu’il soit interdit. En plus, c’est pour de vrai une vraie mine d’infos.

Santé, mensonges et propagande. Thierry Souccar, Isabelle Robbard. Le Seuil. En plus de survivre à la famine et de devenir gentleman-permaculteur, vivez centenaire en déjouant les pièges de l’industrie agro-alimentaire. Vous y découvrirez comment on endoctrine profs et médecins, comment on fait passer à la trappe les études qui ne plaisent pas à la grande distribution, et enfin, comment se nourrir à peu près correctement. Avec le talent de raconteur de Thierry Souccar, qui rend ce qui aurait pu être un indigeste travail de recherche (plusieurs centaines de références scientifiques en fin de bouquin) très plaisant à lire.
Livres
Jo READMAN, Ces herbes qu’on dit mauvaises, Terre sauvage.
Bill MOLLISON, David HOLMGREN, Permaculture, tome 1, Debard.
Denis PEPIN, Le Grand livre des haies, Larousse.
Otto SCHMID, Silvia HENGGELER, Ravageurs et maladies au jardin, Terre vivante.
Marie-Claude PAUME, Sauvages et comestibles, Edisud.
Collectif, Purin d’ortie et compagnie, Editions de terran.
Jean-Paul THOREZ, Le Guide malin de l’eau au jardin, Terre vivante.
Maria THUN, Pratiquer la bio-dynamie au jardin, Mvt de culture bio-dyamique.
Louise RIOTTE, Les Tomates aiment les carottes, Edisud.
Blanche PERREAU, Haies gourmandes, haies fleuries, Editions du Gerfaut.
Pascal GARBE, Bassins et petits jardins d’eau, Ulmer.
Jean-Marie Lespinasse, Le jardin naturel, Rouergue.
Collectif, La culture des fruits rouges, Artémis.
Alain Pontoppidan, Manuel de taille douce, Terre Vivante.
Gérard Ducerf, L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices tome 1, Promonature.
François Couplan, Guide nutritionnel des plantes, Delachaux et Niestlé
Dominique Soltner, Les bases de la production végétale tome 1 : le sol, Sciences et techniques agricoles.
Dominique Guillet, Semences de Kokopelli, 6ème édition, Kokopelli.
Gabriel Darrault, L’arboriculture fruitière, Utovie.
Moutsie, Les plantes sauvages comestibles, Utovie.
Henry Chevallier, Les escargots, élevage et commercialisation, Utovie.
Manasobu Fukuoka, L’Agriculture naturelle, Guy Trédaniel.
Thierry Souccar, Santé, mensonges et propagande, Le Seuil.
Bernard Bertrand, La Consoude, trésor du jardin, Editions de Terran.
Jérôme Goust, Le Plaisir de faire ses graines, Editions de Terran.
Bernard Bertrand, La Bourrache, une étoile au jardin, Edition de Terran.
Collectif, Les Conserves naturelles des quatre saisons, Terre Vivante.
Jean-Luc Sacquet, L’Art de faire travailler le naturel au jardin, Editions Les Jardins d’Errand.
Bernard Bertrand, Le Pissenlit, l’or du pré, Editions de Terran.

Bernard Bertrand, Ail des ours, Editions de Terran.
Bernard Bertrand, Les Secrets de l’ortie, Editions de Terran.
Manasobu Fukuoka, L’Agriculture naturelle, Guy Trédaniel.
Volkmar Lust, Production bio-dynamique de fruits et de légumes, Ulmer.
Dominique Soltner, Les bases de la production végétale, T2, Le Climat, Sciences et techniques agricoles.
Dominique Soltner, Les bases de la production végétale, T3, La Plante, Sciences et techniques agricoles.
Francis Hallé, Eloge de la plante, Points seuil.
Francis Hallé, Plaidoyer pour l’arbre, Actes Sud.
Brian Capon, La Botanique pour jardiniers, Belin.
Jacques Gamisans, La Végétation de la Corse, Edisud.
Jean-Claude Lamontagne, Les Plantes aromatiques, Rustica.
Hans Wagner, Le Poireau préfère les fraises, Terre vivante.
Bernard Bertrand, Sous la protection du sureau, Editions de Terran.
Fabrice Nicolino, François Veillerette, Pesticides, révélations sur un scandale français, Fayard.
Dominique Soltner, Un jardin sans travail du sol, Ademe.
Collectif, Insectes et araignées, Larousse.
JF. Clémence et F.Péron, Le Chêne, Actes sud.
Anne-Sophie Rondeau, L’Amandier, Actes sud.
Stéphane Moreaux, L’Olivier, Actes sud.
Alain Pontoppidan, Le Figuier, Actes sud.
Robert Bourdu, Le Châtaignier, Actes sud.
Michel Roussillat, Le Noisetier, Actes sud.
Anne-Sophier Rondeau, Le Noyer, Actes sud.
Thierry Delahaye, Les Fruits rouges, Actes sud.
John Seymour, Revivre à la campagne, De Borée
Gilles Clément, Le Jardin en mouvement, Sens et Tonka
Gilles Clément, Manifeste du Tiers Paysage, Sujet Objet
Blaise Leclerc, Les jardiniers de l’ombre, Terre Vivante
Philippe Delwiche, Du potager de survie au jardin soldaire, Nature et progrès Belgique
Gilles Saint, L’Ane, Rustica éditions
André Louis, Traité d’arboriculture fruitière, Le Courrier du livre
Jean-Yves Prat, L’ABC du verger, Rustica éditions
Deborah Koons Garcia, The Future Of Food (DVD).
Claude BOURGUIGNON, Le Sol, la terre et les champs. Sang de la Terre.
Bill MOLLISON, David HOLMGREN, Permaculture, tome 1, Debard.
John JEAVONS, How to grow more vegetables. Bountiful Garden.
Collectif, Purin d’ortie et compagnie, Editions de terran.
Manasobu FUKUOKA, La Révolution d’un seul brin de paille, Guy Trédaniel.
Jean-Paul THOREZ, Le Guide du jardinage biologique, Terre vivante.
Denis PEPIN, Compost et paillage au jardin, Terre vivante.
François COUPLAN, Reconnaître facilement les plantes, Delachaux et Niestlé.
Pierrick LE GALL, Le Nouveau manuel du jardinage, Solar.
Alain SAURY, Le Manuel de la vie sauvage, Dangles.
Anne LANDURE, Les Métiers de l’agriculture, Bayard.

Roland BOUCHER, Le Lapin américain, guide l’élevage, Roland Boucher.
Stanislas CROUZIER, La Production de semences potagères en France, FNAMS.
Jean SEIGNALET, L’Alimentation ou la troisième médecine, F-X de Guibert.
Claude AUBERT, Espérance de vie, la fin des illusions, Terre vivante.
Pascal DIBIE, Le Village métamorphosé, Plon (collection Terre Humaine).
Marcel Mazoyer, Laurence Roudart, Histoire des agricultures du monde, Points Seuil.
Bill Mollison, Permaculture 2, Aménagements pratiques à la campagne et en ville, éd. Equilibres Aujourd'hui, 8 rue Blin, 61100 Flers, 1993, 180 pages
Bill Mollison, Permaculture 1, éd. Equilibres Aujourd'hui, 8 rue Blin, 61100 Flers , 152 pages.
Masanobu Fukuoka, L’agriculture Naturelle, 1985, Guy Trédaniel Editeur, 7500 Paris, 326 pages.
Masanobu Fukuoka, La Révolution d'un seul brin de paille
Manasobu Fukuoka, The roadback to nature, regaining the paradise lost, Bookventure Madras, 377p, 1987
Disponibles à l'association l'Escampe, escampe@yahoo.fr

D'autres ouvrages utiles pour créer votre lieu

Collectif, Guide des alternatives en France et en Belgique, 12 000 références pour sortir de la pensée unique, Du Fraysse, 1000 p., 1999
Dr. Soleil, Jardiner soleil, manuel du jardinage naturel, Edition Soleil, 195 p., 1987
Encyclopédie d’Utovie, Les plantes associées au jardin potager, n° 24 de la série

Utovie est une maison d'éditions et outre ses encyclopédies, vous trouverez des références intéressantes en consultant son catalogue (Editions UTOVIE, 40320 Bats)
Friedrich Kure, L’habitat écologique, quels matériaux choisir ? Terre vivante, 192 p., 1998
Gertrud Franck, Cultures associées au jardin : légumes, herbes, fruits et fleurs, La maison rustique, 1982
Gilbert Veuille, Pour une apiculture simple, la ruche ronde divisible en plâtre, 99 rue Stéphane Pitard, 37 000 Tours O247640129, 61p.
Ida et Jean Pain, La méthode Jean Pain ou un autre jardin, Débroussaillement et utilisation rationnelle de la biomasse forestière déchétuaire, Equipe Jean Pain, BP16 89520 Treigny, Tel : 0386747220, Fax : 0386746019
Joseph Orszagh, Pluvalor et traiselect, Introduction à la gestion écologique de l’eau dans la maison, Seconde édition
Lesley Bremmess, Les plantes aromatiques et médicinales, Le guide visuel de plus de 700 espèces végétales à travers le monde, L’oeil nature, Bordas, 1996, Paris, 150 F
Marc Bonfils, Notes sur haies, céréales..., Las encatadas, Ferme la Guarrigue, 11 300 Festes Saint-André
Maurice Chaudière, Forêt fruitière, Valorisation de la garigue par le greffage d’espèces fruitière sur plantes pionières, Collection Terre et Soleil, ed. Du Dragon vert, Mas de Rigal, 34 520 Saint Maurice Navacelle, 1998
Maurice Chaudière, Genèse d’une ruche, Techniques pour un respect des abeilles
Miguel Altieri, L’agroécologie, Base d’une agriculture alternative, Debard éditeur
Patrick Baronnet, De la maison autonome à l’autonomie de penser, Le souffle d’or et l’orée du bois
Plocher, Le système d’énergie Plocher , Bioenergetik verlag
Robert Kourik, Designing and maintaining your edible landscape naturally, Transform your home with a beautiful, bountiful landscape using natural system, Métamorphic Presse, 1984, United States

Les revues
Silence, revue mensuelle sur l'écologie, 4 euros, 9 rue Dumenge, 69004 Lyon, Tél. : 0478395533 (mercredi et jeudi)
Les quatre saisons du jardinage, revue bimensuelle consacrée au jardinage bio, Terre Vivante, Domaine de Raud, 38710 Mens, Tél : 0476348080, Fax : 0476348402, http://www.terrevivante.org
L’écologiste, 25 rue de Fécamps 75012 Paris, Tel : 0146287032, Fax : 0143470338, http://www.ecologiste.org
Passerelle eco, bulletin de Pratiques et Contacts pour Vivre Ensemble sur une Même Planète, 42, faubourg figuerolles, 34070 Montpellier, revue@passerelleco.info , http://www.passerelleco.info/
Campagnes Solidaires (Mensuel) : http://www.confederationpaysanne.fr/page_5.php
Consom’action / Biocoop (Bimensuel) : http://www.biocoop.fr/consomaction.php
FNAB Info (Trimestriel)

Nature et Progrès (Bimensuel) : http://www.natureetprogres.org/revue_nature_progres/revue_nature_et_progres.html
Transrural Initiatives (Bimensuel) : http://www.transrural-initiatives.org/

POLITIQUE FONCIERE
BERTHIER Isabelle
Foncier : le prix de la terre
in Diagonal, n° 92, nov. 1991.- pp. 10-25, phot., cartes
Sept articles pour démontrer le rôle clé des politiques foncières dans l'aménagement du territoire. Hausse des prix fonciers, problèmes liés à la concentration des logements sociaux, reconversion des friches industrielles, outils - opérateurs ou procédures- nouveaux ou à améliorer. Etudes de cas. Point sur les ZAD, les établissements publics fonciers, les SEM foncières,
STEPHAN Luc
Quelle politique foncière pour les entreprises publiques ?
in Urbanisme, n° 266, sept. 1993.- pp. 10-13, phot., ill.
Les grandes entreprises publiques comptent parmi les opérateurs les plus puissants de l'aménagement urbain, elles veulent maîtriser le devenir des emprises en mutation pour restructurer l'outil de production ; elles s'appuient sur un patrimoine foncier et immobilier qui les met à l'abri de la crise actuelle.
PIRON Olivier
SOCIETE ARCAD ; DIRECTION DES AFFAIRES ECONOMIQUES ET INTERNATIONALES
Foncier, aménagement : nouveau contexte, nouvelles approches
Paris-La Défense, DAEI-Mission prospective, 1994.- 85 p.
L'auteur analyse l'ancien paradigme foncier-aménagement, la théorie de la rente foncière et l'éclatement du modèle opérationnel unique. Il propose une théorie des valeurs foncières et replace l'urbanisme dans son contexte post-moderne.
Il émet des hypothèses sur le renouveau des métiers concernés par ce domaine, tant dans le secteur public que privé, et sur les processus de l'aménagement. Il s'intéresse particulièrement à la notion de prise de risque et à l'organisation du partenariat.
ROUX Jean-Michel, MASBOUNGI Ariella (dir.)
DIRECTION DE L'ARCHITECTURE ET DE L'URBANISME
Public-privé. Quel aménagement pour demain ?
Paris-La Défense, Ed. Villes et territoires, 1995.- 133 p., ann., bibliogr.
Cet ouvrage rassemble les points de vue d'acteurs de l'aménagement urbain sur l'avenir des opérations et du partenariat public-privé. A partir d'exemples d'opérations d'aménagement (EuroDisney, ZAC Espace Clichy, Secteur Mirabeau, Seine Rive gauche, Euralille, etc.), des pistes pour surmonter la crise actuelle sont proposées. Il est traité des mécanismes fonciers, du partenariat dans les études préalables, de l'adaptation des outils juridiques, de l'évolution des modes de conduite, etc.
Actualité des établissements publics fonciers
in Diagonal, n° 130, avril 1998.- pp. 10-35, phot., cart.
En Basse-Seine, l'Établissement public foncier (EPF) a, au fil des années, affiné ses modalités d'intervention au profit des communes ; il tend à intervenir en appui aux politiques intercommunales, notamment dans les schémas directeurs. Dans la métropole Lorraine, l'EPML est, depuis vingt-cinq ans, un partenaire important de l'histoire régionale : tout en s'affirmant comme appui technique au service des élus lorrains, il entend, comme opérateur de l'État, peser sur les choix financiers qui favorisent des interventions stratégiques pour la reconquête de la ville. Dans le Nord-Pas-de-Calais, l'EPF a un rôle d'opérateur foncier sélectif ; il affiche ses choix de politique d'aménagement, tout en assumant sa mission en faveur de la requalification des friches industrielles. Le département de la Loire, confronté à de multiples restructurations, a confié la résorption des friches industrielles à sa société d'économie mixte, mais il souhaite la création d'un EPF. Dans le Puy-de-Dôme, il n'existe qu'un établissement public local respectant la finalité de la loi d'orientation. Dans l'Yonne, le projet d'EPF local a échoué. Enfin, en Guyane, l'EPA a deux missions : mieux gérer le foncier rural et péri-urbain et aménager ces terrains pour soutenir une politique de construction de logements.
GIVAUDAN Antoine
L'EPBS, une expérience de politique foncière
in Etudes foncières, n° 80, automne 1998.- pp. 32-33
Depuis plus de dix ans, la politique foncière urbaine a pris, ou aurait dû prendre, une tournure caractérisée par trois objectifs : éviter l'étalement urbain, créer des synergies entre initiatives privées et publiques, agir sur les milieux urbains récents dégradés à régénérer. En 28 ans, l'Établissement public de la Basse-Seine a investi 2,3 milliards de francs, il a été sollicité pour des centaines d'opérations tant milieu urbain qu'en milieu rural, il s'est occupé d'acquisitions d'infrastructures locales, de remembrement, de friches industrielles et d'acquisitions en vue d'opérations futures.

TERRITOIRES POLLUES OU DEGRADES

GERLING CONSULTING FRANCE
La décontamination des sols pollués, recueil des communications du colloque organisé les 14 et 15 janvier 1992
Grenoble, Société alpine de publications, 1992.- VIII-321 p., tabl., graph.
Plusieurs milliers de sites contaminés sont déjà recensés en Europe et leur nombre devrait encore croître, vu les délais parfois longs entre la période de la pollution et sa découverte dans le milieu souterrain. Le séminaire apporte un éclairage sur les phénomènes géologiques, les aspects juridiques, les techniques de dépollution à travers des applications.
BIZET Bernard, MALLEUS Béatrice
Sols pollués : qui doit payer ?
in Moniteur des TPB, n° 93/7, 12 fév. 1993.- pp. 38-41
Problèmes techniques et juridiques sont intimement mêlés en matière de dépollution. D'où la nécessité, lors de la cession d'un terrain, de déterminer les responsabilités de chacun et d'évaluer le coût des obligations à respecter.
GASPERI Jean-Marc
CONSEIL REGIONAL NORD-PAS-DE-CALAIS
La réhabilitation écologique et paysagère des milieux dégradés
Paris, Association française des ingénieurs écologues, 1993.- 80 p. (journées de formation, Lille, 13 et 14 mai 1993)
Communications du Congrès des ingénieurs écologues sur la réhabilitation écologique et paysagère des milieux dégradés : dispositifs mis en place pour le traitement des friches industrielles du Nord-Pas-de-Calais, techniques de dépollution et d'aménagement, etc.
DOUILLET Robert, COPPEL Bernard, BERNIER Sophie, BARRET Philippe
FONDATION DE FRANCE
Territoires dégradés, quelles solutions ? 33 expériences de génie écologique pour valoriser les espaces abandonnés ou menacés
Paris, Fondation de France, 1994.- 115 p., phot.coul., index (Programme Environnement ; soutien des ministères de l'Environnement et de l'Agriculture et de la forêt)
Cet ouvrage présente 33 expériences de génie écologique pour valoriser les espaces abandonnés ou menacés. Ces expériences s'articulent autour de quatre thèmes : la lutte contre la friche rurale, la limitation des impacts de l'intensification agricole, la réhabilitation des friches urbaines et industrielles, la végétalisation des sites dégradés. Des photographies illustrent une sélection d'expériences en France.
BRETT Yann-Bernard
Sols pollués
in Environnement magazine, n° 1536, avr. 1995.- pp. 33-42, phot.
Le 13 décembre 1994, le ministère de l'Environnement lance sa politique de résorption des sites pollués. Ils sont répartis en trois grandes catégories ; leur recensement en dénombre 669, chiffre probablement en-deçà de la réalité. L'article expose les différents modes de dépollution et pose le problème du financement de cette dépollution.
LECOMTE Paul
Les sites pollués : traitement des sols et des eaux souterraines
Paris, Lavoisier, 1995.- 198 p., fig., phot., bibliogr.
Pour présenter les différentes phases de décontamination des sols et eaux souterraines pollués, l'auteur analyse d'abord les sites pollués et la nature des pollutions. Il propose un diagnostic et une évaluation des dangers, afin d'établir des critères de choix technologiques et économiques de systèmes de dépollution. Il aborde aussi les aspects réglementaires.
Pôle de compétence sur les sites et sols pollués - Nord-Pas-de-Calais
Lille, Pôle de compétence sur les sites et sols pollués, juin 1996.- pag. div.
Le Nord-Pas-de-Calais est une région industrielle en pleine restructuration comportant de nombreuses activités polluantes.
Elle présente la plus forte densité régionale de sites pollués avec au moins 109 sites. En 1990-91 l'Établissement public foncier (EPF) Nord-Pas-de-Calais est créé pour accélérer le traitement des friches industrielles de la région. De mars à octobre 1993, un groupe de travail, en large partenariat, met en place les fondements d'un Pôle de compétences pour la gestion et le traitement des sols pollués. Créé dans le cadre du Contrat de Plan de 1994-1998, il est placé auprès de l'EPF Nord-Pas-de-Calais en septembre 1995. Ce document en livre le cadre conceptuel, les objectifs, l'organisation... sous forme de notes, d'un numéro spécial de " Décision environnement ", et de " La Lettre du Pôle " n° 0 de juin 1996.
TANNENBERG Pierre de, CLICQUOT DE MENTQUE Cécile
Sols pollués : les raisons de l'immobilisme ?
in Environnement magazine, n° 1554, janv.-fév. 1997.- pp. 29-43, tabl., phot.
Malgré un marché prometteur, des techniques éprouvées et un tissu d'entreprises compétentes, l'activité de dépollution des sols recule en France : elle ne constitue pas une priorité pour le gouvernement et la réglementation n'indique pas les niveaux de dépollution à atteindre. Des régions entières sont considérées comme polluées au point de contrarier l'installation d'entreprises dans des régions défavorisées et d'influer sur l'aménagement du territoire. L'article évalue les techniques biologiques de traitement des sols pollués et présente une sélection d'autres techniques.
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHE SUR LES SITES ET SOLS POLLUES
Centre national de recherche sur les sites et sols pollués : rapport annuel 1997
Douai, CNRSSP, 1998.- 12 p., phot.
Créé en mai 1996, le CNRSSP présente, dans son premier rapport d'activité, les recherches développées dans le domaine des sites et sols pollués : caractéristiques des sites pollués ; évaluation des risques ; efficacité et limites des processus de dépollution.
GIVAUDAN Antoine
L'EPBS, une expérience poltique foncière
in Etudes foncières, n° 80, automne 1998.- pp. 32-34
L'Etablissement public de la Basse-Seine (EPBS) fonctionne bien sans faire beaucoup parler de lui. Pourquoi ne pas créer d'autres établissements fonciers sur le même modèle ?

sciences sociales
- Bensa A., Fassin E., « Les sciences sociales face à l’événement », Terrain, n°38, mars 2002,
pages 5-20.
- Bruneau I., « La Confédération Paysanne », Regards sur l’actualité, n°269, mars 2001, pages 17-27.

- Champagne P., « Elargissement de l’espace social et crise de l’identité paysanne », Cahiers d’économie et sociologie rurales, n°3, décembre 1986, pages 73-89.
- Collovald A., « Pour une sociologie des carrières morales des dévouements militants », in L’Humanitaire ou le management des dévouements, sous sa direction, avec Lechien M.-H., Rozier S., Willemez L., Rennes, PUR, 2002, pages 177-229.
- Dubar C., « Pour une théorie sociologique de l’identité », chapitre 5, in Construction des identités sociales et professionnelles, Paris, Armand Colin, 1991.
- Fouilleux E., Idées, institutions et dynamiques du changement de politique publique. Les transformations de la Politique Agricole Commune, Thèse de Science Politique soutenue en décembre 1998.
- Hobsbawm E., « Inventing traditions », Enquête, N°2, 1995, pages 171-189.
- Lagrave R.-M., « Les gauches syndicales (MODEF, CNSTP, FNSP) », in Pierre Coulomb et alii (dir.), Les agriculteurs et la politique, Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, 1990.
- Lambert B., Les Paysans dans la lutte des classes, Paris, Seuil, 1970.
- Martin J.-P., « La Confédération paysanne entre contestation traditionnelle et nouvelles propositions », Sciences de la Société, n°45, octobre 1998, pages 27-44.

Plus
Gana Frédéric et Hervouët Tifenn, Paysans, Un tour de France de l’agriculture durable, 2007
Goodall Jane, Nous sommes ce que nous mangeons, Ed. Actes Sud, 2008
Jacquiau Christian, Les coulisses de la grande distribution, Ed. Albin Michel, 2000
Lamine Claire, Les AMAP, un nouveau pacte producteurs et consommateurs ?, Ed. Yves Michel, 2008
Le Goff Lylian, Manger c’est bio c’est pas du luxe, Ed. Terre Vivante, 2006
Pelt Jean-Marie, Ces plantes que l’on mange, Ed. du Chêne, 2006
Nicolino Fabrice et Veillerette François, Pesticides – Révélations sur un scandale français, Ed. Hachette, 2007
Pérez-Victoria Silvia, Les Paysans sont de retour, Actes Sud, 2005
Pochon André, Les Sillons de la colère, Ed. La Découverte, 2001
Robin Marie-Monique, Le monde selon Monsanto, Ed. la Découverte, 2008
Shiva Vandana, La guerre de l’eau, Ed. Parangon, 2003 Ouvrage collectif Jean-Marie Pelt, Marcel Maroyer, Théodore Monod, Jacques Girardon, La plus belle histoire des plantes, Ed. du Seuil, 2002



Filmographie

-ADABIO, Pesticides … Non merci ! 2005
- Bergala Andrea, Les tomates voient rouge 2006
- Collet Jean-Yves, Guerre et -Paix dans le potager 2006
-Depardon Raymond, Profils paysans 2001
-Druon Jean, Alerte à Babylone 2005
-Ferrari Fabrice et Simon Eric, Paroles de paysans 2007
-Sandra Blondel et Pascal Hennequin, Bonheur National Brut 2008
-Furtado Jorge, L’Île aux fleurs 1989
-Geyrhalter Nikolaus, Notre pain quotidien 2005
-Koons Garcia Deborah, The future of food 2004
- Mourgue Béatrice, Homo Amapiens 2007
-Nossiter Jonathan, Mondovino 2004
- Peyronnard Marc, Le pollen de la discorde 2007
- Piningre Denys, L’assiette sale 2007
- Poliquin Carole, Le Bien Commun 2001
- Robin Marie Monique, Argentine, le soja de la faim 2005 - Les pirates du vivant 2005 - Le blé, chronique d’une mort annoncée 2005 - Le monde selon Monsanto 2007
-Sauper Hubert, Le cauchemar de Darwin 2004
-Spurlock Morgan, Super size me 2004
-Varda Agnès, Les glaneurs et la glaneuse 2000 - Les glaneurs et la glaneuse deux ans après 2002
- Wagenhofer Erwin, We feed the world 2007

Webographie

- AMAP IDF (Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) : http://www.amap-idf.org/
- AMAP des Olivades (1ère AMAP créée en France) : http://www.olivades.com/
- CREAMAP (Centre de Ressources pour l’Essaimage des AMAP en France) : http://www.amap-france.fr/
- URGENCI (Réseau International des AMAP) : http://www.urgenci.net
- Via Campesina : http://www.viacampesina.org/
- Confédération Paysanne : http://www.confederationpaysanne.fr/
- Les Amis de la Confédération Paysanne : http://www.lesamisdelaconf.org/
- Semences paysannes : http://www.semencespaysannes.org/
- GAB IDF (Groupement de l’Agriculture Biologique) : http://www.bioiledefrance.fr/
- FNAB (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique) : http://www.fnab.org/
- IFOAM (Association internationale des organisations bio) : http://www.ifoam.org/
- Biocoop : http://www.biocoop.fr/
- Objectif Bio : http://www.objectifbio.org/
- Maison de l’agriculture bio-dynamique : http://www.bio-dynamie.org/
- Nature et Progrès : http://www.natureetprogres.org/
- Kokopelli : http://www.kokopelli.asso.fr/
- La Ferme Sainte Marthe : http://www.fermedesaintemarthe.com/
- Les Jardins de cocagne : http://www.reseaucocagne.asso.fr/

- Les Jardins partagés : http://www.jardinons.com/
- Slow Food : http://www.slowfood.fr/france
- Action consommation : http://www.actionconsommation.org/
- Alter conso : http://www.alter-conso.org/
- Terre de Liens : http://www.terredeliens.org/
- Réseau Cohérence : http://www.reseau-coherence.org/
- Mouvement pour la Terre et l’Humanisme : http://www.mouvement-th.org/


Ecologie au Quotidien
DIE, Rhône-Alpes, France
le Chastel 26150 DIE Tel : 04 75 21 00 56
courriel : ecologieauquotidien@gmail.com
adresse http://ecologieauquotidien.blogspot.com/

Atelier : s' installer à la campagne


Présentation de l’atelier par Stéphane Cozon :

Il y a actuellement une prise de conscience croissante de la nécessité de se rapprocher de la souveraineté alimentaire. Or on constate dans le même temps une diminution de la surface des terres cultivables ainsi que de leur qualité. Parallèlement, le nombre de projets d’installation en agriculture par des personnes qui souhaitent s’installer par conviction, par éthique, est en constante augmentation.

L’objectif de cet atelier sera d’identifier les différents points de blocage auxquels sont confrontés les candidats à l’installation, et d’étudier les pistes pour faciliter les installations agricoles, qu'elles soient professionnelles (production à grande échelle), vivrières ou familiales (production de sa propre nourriture).

Interventions :
Martial Christien, Menglon:
La pression foncière dans le Diois est très importante, il y a très peu de terres agricoles disponibles, beaucoup de candidats à l’installation et assez généralement un esprit conservateur chez les agriculteurs : l’installation devient un véritable parcours du combattant qui demande un gros travail relationnel ; la priorité est donnée aux paysans déjà installés ; la grande pression foncière entraîne une forte concurrence entre les candidats à l’installation.
Xavier Duc, candidat à l’installation en élevage caprin:
Je faisais partie d'un collectif de cinq personnes avec un projet d’installation paysanne d’un collectif de cinq personnes. Nous avions trouvé le lieu. Quatre d'entre-nous auraient eu une activité agricole, sur une exploitation de 24 ha avec bâtiments agricoles. Le coût total de l’opération était de 250 000 €, un crédit relais de 50 000 € avait été envisagé pour finir le montage financier, il a été refusé, le projet a donc été abandonné.
Autres participants:
Il y a beaucoup d’annonces d’exploitation à vendre, mais le ticket d’entrée est très élevé, principalement à cause de la mécanisation.
La priorité est donnée à l’agrandissement à tout crin. Les agriculteurs qui sont déjà en place ont l’argent et le pouvoir et, en plus, la confiance des cédants.
Michel Terrail, agriculteur à Montmeyran:
Le problème n’est pas tant le prix à la vente des terres mais le fait que la plupart sont louées et non pas vendues. Il faudrait faire un stock de terre réservée à la location. Cela pourrait être une des missions de Terre de Liens.
Autres participants:
La délimitation des zones est primordiale : il faut éviter que chaque terrain agricole devienne un terrain à bâtir ; il faut défendre les espaces agricoles. À Crest par exemple, le dernier P.L.U est entièrement tourné vers l’habitat individuel (ce qui correspond à beaucoup de territoire pour peu de densité). Ce type de problème nécessite une forte mobilisation, car il conditionne les installations futures. Or, hormis quelques agriculteurs, tout le monde semble se désintéresser de la question.

Non seulement les terres agricoles sont converties en terrains à bâtir, mais en plus ce sont les meilleures terres qui partent ! Les anciens eux, s’installaient sur les hauteurs et réservaient les meilleures terres à l’agriculture.
Le problème ne vient pas uniquement de la transformation de terrains agricoles en terrains constructibles. Certains terrains agricoles sont exploités par des carriers. Malgré les engagements qu’ils prennent, quand ils quittent un terrain, celui-ci est complètement perdu pour l’agriculture.
Le fait que les retraites agricoles soient faibles empêche les agriculteurs qui cessent leur activité de se séparer de leurs terres : il préfère les louer pour s’assurer un revenu. De plus leur outil de travail, l’exploitation, est souvent confondu avec leur lieu de vie : transmettre l’exploitation reviendrait à quitter leur propre maison.
Stéphane Cozon, ferme de la Baume Rousse à Cobonne:
Nous sommes installés depuis 22 ans, et encore dans une précarité foncière importante (beaux oraux, baux précaires).
Il y a dans la problématique de l’installation une composante culturelle importante : on ne loue pas à des étrangers ; on fait plus confiance aux gros agriculteurs déjà en place qu’à des jeunes avec peu d’expérience ; beaucoup de paysans s’identifient complètement à leur terre ce qu’il fait qu’ils auront beaucoup de mal à s’en séparer ; certains agriculteurs ont une vision si négative de leur métier qu’ils refusent de laisser leurs terres continuer en agricole : ils pensent que leur exploitation n’est pas rentable et que des jeunes ne pourront pas en vivre.
Nicolas Gruer, éleveur à Valdrôme:
Il existe dans le milieu agricole une idée tenace qui veut qu’une petite ferme ne soit pas « rentable ». On va donc vers l’agrandissement, alors qu’avec quelques hectares, on peut vivre de son activité !
Autres participants:
Au niveau municipal, les mairies semblent beaucoup plus concernées par le tourisme que par l’agriculture.
Dans le transfert d’exploitation, il y a beaucoup d’occultisme dans un grand nombre de communes ; tout se fait par en dessous, les cessions ne sont pas rendues publiques. Il faudrait des cadastres vivants, régulièrement mis à jour, aisément accessibles à tous.
Si l’on agit, il faut rester au niveau communal. Aux niveaux supérieurs, les gens ne se sentent pas concernés.
Marie Le Roy, association Terre de Liens:
L’association Terre de Liens vient de réaliser une collecte de fonds auprès de particuliers : les sommes collectées sont très supérieures à ce qui avait été envisagé : il y a là une prise de conscience, une réponse de la société civile à la problématique des terres agricoles.
Autres participants:
Il faut inventer des moyens de conserver aux terres agricoles leur usage. Terres Communes en est un exemple : c’est une S.A.S. (société par action simplifiée) qui achète des exploitations, des terres et les loue à des collectifs qui les exploitent. En cas de défaillance du collectif, l’exploitation n’est pas revendue. Elle reste la propriété de Terres Communes et pourra donc être loué à un nouveau collectif. Cela assure que ces exploitations garderont leur vocation agricole. (Actuellement trois lieux sont gérés par Terre Commune : Caracoles de Suc en Ardèche, Cravirola dans le Minervois, et l’ancien site de Cravirola dans le Mercantour)
Il y a un changement de mentalité chez certains agriculteurs : certains cherchent des jeunes pour prendre leur suite.
Cédric, maraîcher « simple déclarant », Saillans:
Si on commence doucement une activité agricole, des gens viennent spontanément proposer des terres. Ce sont souvent des petites surfaces avec des baux oraux, donc assez précaires.

Il y a des exploitations et qui n’ont pas de suite : l’agriculteur ne connaît personne désireuse de prendre sa suite ; il est donc important de développer le relationnel pour que ce type d’exploitation puisse aller à l’installation de nouveaux agriculteurs.
Michel Terrail, agriculteur à Montmeyran:
Il y a trente ans, à chaque terrain à vendre, il y avait une réunion des agriculteurs locaux, le comité de structure. On a un grand besoin de ce type d’initiatives collectives.
Il est d’autant plus urgent de s’organiser qu’un grand nombre d’agriculteurs dans la Drôme (250 ?) vont cesser leur activité des les années qui viennent.
Autres participants:
Il existe à Dieulefit et dans certaines autres communes un SIG (Système d’Information Géographique) qui recense les parcelles qui vont se libérer.
Patricia Jacoutot, candidate à l'installation en plantes médicinales:
Il faudrait que quelqu’un fasse le lien entre ceux qui partent et ce qui arrive. C’est normalement le rôle de l’Adasea et de la RDI : les outils existent, à nous de mettre la pression !
Monique Rospars, Laval d'Aix:
Monique fait partie d’un groupe qui a un projet d’éco-lieu près de Pontaix. Dans les terrains envisagés il y a des terres agricoles, le groupe cherche donc des agriculteurs prêts à s’installer.
Jef, animateur de l’association Cultivons notre Jardin, Saillans:
Nous ne sommes pas dans une période de crise, mais de mutation : la terre doit-elle appartenir à certains ou bien doit-elle être accessible à tous (ce qui signifie : pas de propriété privée).
On constate actuellement, pour une partie de la population de plus en plus importante, une impossibilité de se loger, et une impossibilité de pratiquer l’agriculture vivrière. Pourquoi ne pas réquisitionner des terres mal gérées ? Pourquoi ne pas se ré-approprier la production agricole ?
Autres participants:
On arrive dans une période où l’on doit réinventer l’agriculture : il faut accueillir les idées qui viennent de l’extérieur du monde paysan se sont peut-être elle qui permettront de résoudre les difficultés dans laquelle nous sommes actuellement.
Biovallée pourrait permettre l’expérimentation de nouvelles organisations. C’est à nous de faire ce qu’on veut de Biovallée : c’est un outil qui deviendra ce que l’on en fera. Les initiateurs de Biovallée sont demandeurs d’initiatives !

Synthèse :
Quelques points de blocage identifiés, auxquels sont confrontés les candidats à l’installation:
-une forte pression foncière, due à la concurrence entre agriculteurs, et entre l'agriculture et les autres usages du foncier (urbanisation...)
-freins culturels, conservatisme des agriculteurs, méfiance vis-à vis des « étrangers » et des projets atypiques;
-blocages financiers, prix du foncier prohibitif, prix des exploitations à reprendre souvent démesuré, réticence des organismes bancaires;
Des pistes pour faciliter les installations agricoles:
-préservation des terres agricoles par les documents d'urbanisme; et par des initiatives telles que Terre de liens, la SAS Terres communes...)
-importance du relationnel entre cédants et candidats, installations progressives;
-une veille foncière, et une transparence, à l'échelle communale (comités de structure, SIG);
-stockage locatif de terres agricoles;
-réactivation des outils existants (ADASEA, RDI...);
-réquisition des terres agricoles mal gérées ou abandonnées
Collectif "Plaidoyer pour la Terre"

Atelier : Construire en milieu rural


Bilan Atelier animé par Claude Veyret : « Plan Local d’Urbanisme ». Qu’est ce qu’un Plan Local de l'Urbanisme (PLU)

En France, le plan local d'urbanisme (PLU) est le principal document d'urbanisme de planification de l'urbanisme communal ou éventuellement intercommunal. Il remplace le plan d'occupation des sols (POS) depuis la loi 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains, dite loi SRU.
Les petites communes se dotent souvent quant à elles d'une carte communale. Cependant une commune de petite taille mais soumise à une forte pression foncière (commune littorale par exemple) ou à de forts enjeux paysagers ou architecturaux (commune appartenant à un PNR par exemple) a tout intérêt à se doter d'un PLU.
Le PLU est codifié dans le code de l'urbanisme essentiellement aux articles L.123 et suivants et R.123 et suivants.
« Le PLU est un document d’urbanisme et de planification. Il définit les orientations d’urbanisme de la commune et exprime le projet urbain de la commune. Il assure également la traduction juridique du projet de développement de la commune, réglementant les droits à construire sur le territoire communal. Le PLU délimite des zones, urbaines et naturelles, à l’intérieur desquelles sont définies, en fonction des situations locales, les règles applicables relatives à l’implantation, à la nature et à la destination des sols. Il peut, en outre, comporter des dispositions relatives, notamment, à l’aspect extérieur des constructions, aux emplacements à réserver, au COS » explique Claude Veyret. Il précise le projet de Chanqueyras élaboré il y a un an Mme Estasse et Mr Galmiche avec 170 logements en Haute Qualité Environnement, humain et pas bidon. Ce document est élaboré à l’initiative et sous la responsabilité de la commune. Les principes et les règles qu’il contient sont donc spécifiques à celle-ci. Où en est-on à Die vis-à-vis du PLU ? Dominique Blanchemaison de la Mairie de Die précise que le PLU sera mis bientôt mis à l’enquête publique et que lui soit transmis le contenu de cet atelier.
Question de Michel Monnier : Peut on faire un PLU plus large que la Commune ?
Le périmètre couvert par un PLU. Un plan local d'urbanisme peut être élaboré au niveau d'une commune ou au niveau d'une structure intercommunale, par exemple une communauté d'agglomérations ou une communauté urbaine. Il peut alors couvrir une zone relativement importante : le plan local d'urbanisme de la Communauté urbaine de Lille, approuvé le 8 octobre 2004, s'applique sur 85 communes pour une superficie de 611 km². L'intégralité du territoire de la ou des communes concernées doit être couverte par le PLU, y compris les ZAC qui pouvaient autrefois disposer de leur propre document d'urbanisme, le Plan d'aménagement de zone. Seuls sont exclus du champ du PLU les secteurs sauvegardés au sens de la loi Malraux (centres historiques des villes) dont l'aménagement relève de la compétence de l'État et qui doivent être couvertes par un plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV). Cependant les dispositions de ces PSMV doivent figurer eux-mêmes aux annexes du PLU, de même que les autres servitudes s'appliquant à ce territoire ; de fait un PLU concentre l'ensemble des plans d'aménagement et les règles locales d'urbanisme sur l'intégralité de son territoire. Ceci est notamment renforcé par la possibilité de révision partielle d'un PLU : la mise à jour de ce dernier, si besoin par voie simplifiée, permet d'avoir un plan local d'urbanisme complet et actualisé sur l'ensemble de son territoire. Dans le cadre de la réalisation d'une opération d'intérêt supra-communal, un plan local d'urbanisme partiel, peut être réalisé dans une ou plusieurs communes mais seulement par un établissement public de coopération intercommunale, sous réserve que ces communes mettent en place un PLU sur leur territoire.
Michel Monnier évoque le démarrage d’un document d’urbanisme sur Gigors et Lozeron et « l’importance de préserver la richesse des terres agricoles particulièrement au moment où germe une conscience écologique. Ce document peut être un garde fou pour protéger la Biodiversité la nature ».
Projet d'intégration de la Trame verte et bleue nationale dans les PLU . Suite au Grenelle de l'Environnement, Un projet de loi portant engagement national pour l’environnement propose de modifier le code de l'urbanisme de manière à ce que les PLU (tout comme le SCOT, le PADD, les cartes communales ou le Document d'orientation et de programmation) tiennent compte de la trame verte et bleue nationale et régionale (et éventuellement tranfrontalière). Le PLU devrait aussi tenir compte d'éventuelles « Directives territoriales d’aménagement et de développement durables, intègrant « préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers, des sites et des paysages, de cohérence des continuités écologiques ». Certaines mesures nécessaires à la mise en oeuvre pouvant devenir « projet d’intérêt général », ainsi que tout projet d’ouvrage, travaux ou protection présentant un caractère d’utilité publique et répondant cumulativement aux conditions suivantes : « Être destiné à la réalisation d’une opération d’aménagement ou d’équipement, au fonctionnement d’un service public, à l’accueil et au logement des personnes défavorisées ou de ressources modestes, à la protection du patrimoine naturel ou culturel, à la prévention des risques, à la mise en valeur des ressources naturelles, à l'aménagement agricole et rural ou à la préservation des continuités écologiques ».
« Dans tous les PLU se distinguent deux pression. Une qui privilégie l’intérêt privé et dont l’objectif premier est de faire classer ses terrains constructibles et de pouvoir en cas de vente, en tirer une plus value. Une seconde qui tente de privilégier l’intérêt collectif (ou général) et tend à préserver les terres agricoles, les forêts, les bords de rivières et ruisseaux et généralement les zones sensibles pour concentrer l’ habitat en zones déjà urbanisées ( densification) ou liées aux réseaux (économie).

Question : Les communes peuvent elles préempter pour du logement Social ?
Dans certains cas, la commune peut faire jouer son droit de préemption et acheter le bien en lieu et place de l'acquéreur initial.
Dans les procédures d'expropriation, le propriétaire peut être obligé de céder son bien à la puissance publique, même s'il souhaite le conserver. Le droit de préemption obéit à une logique différente. Ici, c'est la puissance publique, principalement la commune, qui s'interpose entre un vendeur et un acquéreur. Le droit de préemption ne concerne donc que les personnes qui souhaitent vendre un bien immobilier.
Le droit de préemption permet donc à une collectivité publique d'acquérir un bien immobilier, le plus souvent en se substituant à l'acquéreur trouvé par le vendeur. Ce droit ne peut intervenir que dans des zones préalablement définies par un acte administratif, qui désigne en même temps le titulaire de droit. Le plus courant est le droit de préemption urbain (DPU) que la commune peut exercer sur tout ou partie de son territoire. La collectivité publique ne peut exercer son droit de préemption que dans les zones géographiques bien délimitées au préalable, et uniquement pour mettre en œuvre des opérations d'intérêt général : réalisation d'équipements collectifs, valorisation du patrimoine, lutte contre l'insalubrité, développement d'activités économiques, etc.
Question : Y a t il d’ autres manières d’ urbaniser ?
les réflexions de fond sur ce que pourrait être un urbanisme ou une architecture contemporaine pour le milieu rural sont assez rares et peu diffusées en France, sauf dans les Parcs naturels régionaux. Comme si la question était secondaire ! Pourtant, l’urbanisation en milieu rural concerne autant les élus que les usagers : l’accès aux services et à l’emploi, la mobilité, l’accueil de nouvelles populations, les spécificités des paysages, le dynamisme de l’agriculture… sont des sujets qui touchent le quotidien de tous. D’abord, Il y a des organes de concertation : ils peuvent ouvrir un débat, susciter des réflexions et s’adresser à tous les publics (élus, habitants, scolairesr. C’est précieux, car la CCVD peut tester en grandeur réelle. Voilà pourquoi elle innove, invente des outils nouveaux qui peuvent servir aux autres territoires. Enfin, la CCVD a une approche pluridisciplinaire du fonctionnement territorial. Elle travaille sur l’agriculture, la forêt, l’énergie, l’eau, la biodiversité, l’environnement, le patrimoine, la culture, le paysage, l’urbanisme, l’architecture, la géographie, le tourisme… Sur les questions urbaines, elle peut alors apporter une vision globale de l’action à mener. »
« Les difficultés ne manquent pas, car s’occuper d’urbanisme, c’est aussi travailler sur le droit des sols et sur la propriété individuelle. Que viennent chercher les nouveaux habitants, dans un Parc naturel régional ? Une vie
villageoise ou un paysage pour eux tout seuls ? De plus, les phénomènes liés à l’urbanisation doivent également s’envisager à un niveau intercommunal, et cela n’est pas toujours bien perçu par les maires. Dans les petites communes, les élus sont autant responsables que dans les grandes, mais ils n’ont pas les services techniques nécessaires. La CCVD peut apporter l’ingénierie qui leur manque. Elle peut aussi montrer aux élus qu’ils ont des marges de manoeuvre. C’est une culture à construire, une manière de penser qui ne parle pas seulement des maisons ou des paysages, mais de la vie des habitants. Disperser l’habitat, c’est allonger les temps de transport. Construire une maison HQE (Haute Qualité Environnementale) sur de la terre agricole, c’est absurde ».
Question: Mais que fait la SAFER ?
(SAFER : Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural. La Safer est une société sans but lucratif (pas de distribution de bénéfices) placée sous le contrôle des ministères de l'Agriculture et des Finances. Elle détient un rôle central dans l'aménagement du territoire rural français. La société peut intervenir sur le marché foncier en utilisant son droit de préemption ou en achetant des terres à l'amiable. Elle revend ensuite ses terres après un appel à candidatures. Un comité consultatif émet un premier avis, puis le conseil d'administration choisit un candidat. Sur son site Internet, la Safer exprime les critères de choix selon ses engagements : "Installer les jeunes agriculteurs" et "appuyer le développement durable". Des missions saluées par les agriculteurs mais qui restent opaques selon la Confédération Paysanne. Selon elle, les justifications des attributions manquent de transparence. Les Safer sont contrôlées par des Commissaires du Gouvernement. Certains lui reprochent une opacité dans le choix des attributions. La FNSAFER, par son monopole d'attribution du foncier, agit en complète contradiction avec ses missions officielles, méprise à la fois les avis de l'administration, des Commissaires au Gouvernement et le schéma directeur des structures. Elle se comporte de façon discriminatoire envers certains candidats lors des rétrocessions, privilégiant les copinages de toutes sortes à l'installation de nouveaux agriculteurs. Elle obéit à la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles. La FNSEA est le syndicat professionnel majoritaire chez les agriculteurs. Elle fait partie des organisations patronales françaises et des organisations professionnelles agricoles). Les militants reprochent à la société de ne pas remplir les missions qui lui ont été confiées : en particulier, assurer la transparence du marché foncier rural (en se procurant des terrains pour les redistribuer équitablement selon certains critères). "La Safer est censée aider les jeunes paysans à s'installer, mais en réalité elle fait preuve de clientélisme et de copinage vis à vis de la Fnsea", Le deuxième syndicat agricole de France pointe du doigt la sur-représentation des membres de la Fnsea dans le Conseil d'administration des Safer, qui contribue à agrandir les zones des gros exploitants au détriment des jeunes agriculteurs souhaitant s'installer. Un quasi-monopole (national) justifié en partie par le caractère historique de leur création, mais qui a très peu évolué depuis. Une politique discriminatoire et "à la limite de la légalité".
"La situation est paradoxale, car la Safer pourrait être un excellent outil pour les paysans".


Il est noté, les faibles budgets des petites communes du Diois et Val de Drome, qui n’ont pas les moyens d’intervenir sur des acquisitions foncières.
Exposé sur la Carrière de Vercheny (26) par Mme Ducol
« Une association se bat contre l’extension de carrière de prélèvement de graviers en plain cœur du village de Vercheny le Bas depuis quatre ans.
Quatre hectares exploités (soit 227 000 tonnes récupérées) doivent être remis en état le 31 mai 2009, mais les terrains demeurent instables et impropres à la construction. Apres avoir creuser 10 mètres dans la nappe phréatique de la Drôme la remise en état est illusoire même comblée de marne noire et des matériaux de déconstruction interdits et vite enfouis. Le tribunal administratif de Grenoble est saisi mais l’association est toujours dans l’attente .En septembre une deuxième phase d’extraction devrait commencer mais l’entreprise Liotard Frères domiciliée à Aurel , peu sûr d’elle, attend en cas ou elle serait condamnée à Grenoble. Une première pétition a réuni 76 opposants et signatures. L’opposition des habitants, le vote contre la carrière du Conseil Municipal de Vercheny n’ont pas été suivi par le Commissaire Enquêteur. A quelques Kilomètres Livron offre pourtant une réserve immense de graviers. Sur le terrain nombre d’obligations ( plate forme de remplissage des engins, etc…) ne sont pas remplies. La Carrière argumente que les normes fixées par « le Comité de Suivi » et la Préfecture sont trop chères pour êtres respectées. Toujours dans les mains de avocats, cette affaire est en attente mais embarrasse l’état. »
Mr Durel précise que « les gènes sont innombrables : bruits, poussières, pollutions, stérilisation des terres agricoles, dangerosité et accidents de Camions, souillement de la nappe phréatique, etc.… C’est la qualité de Vie (et notre santé) du Village de Vercheny qui est mise en cause. A 100 mètres de l’école et de plusieurs infrastructures. C’est tout l’avenir du Village qui est hypothéqué (les terrains sont impropres à la culture mais aussi à la construction). Le préfet s’est joué des habitants et du Conseil Municipal. Quelle démocratie ? Mais le diktat de l’emploi a fait son œuvre
L’entreprise emploie 67 salariés dont 3 seulement sur le site de Vercheny, mais combien y ont de la famille ».
Vecheny comptait 387 habitants au recensement de 1999, semble être remonté à 411 en 20006

Question : Quelles recours contre un PLU bidon ?
Il existe plusieurs recours qui peuvent entraîner l’ annulation devant un tribunal administratif :Insuffisances du rapport de présentation du PLU.
Insuffisances du règlement et du Plan d'Aménagement et de Développement Durable (PADD).
Vices de procédure : Sur le contenu du dossier soumis à enquête publique.. Sur la concertation. Sur la légalité interne
Une erreur manifeste d'appréciation : Des faits inexacts, Remise en cause de la fiabilité de l’étude hydraulique par exemple.
Sur la collecte des données et l'enquête de terrain : Les relevés topographiques, les témoignages,…
Les omissions de l'étude : Absence d'étude sur les écoulements souterrain par exemple. Le classement litigieux contrevenant sans conteste au principe de précaution énoncé à l'article L. 110-1 du Code de l'environnement.
Pour ces motifs, le classement mérite encore l'annulation.
Conclusion « à ce qu'il plaise au tribunal administratif »
Les Commissaire enquêteurs fond généralement fi des remarques des habitants et des associations de défense l’environnent. Pour plusieurs raisons : Premièrement ils n’ont pas de culture environnementale ni écologique. Deuxièmement, ils ont souvent travaillé dans des administrations (DDE, …) et des entreprises pro productivisme et pro industrialisation ( Carriers, BTP, …) à tout crin et recopient cet aménagementisme sans recul ni critique .Troisièmement ils sont trop proche du commanditaire ( Etat, Préfet, Mairie, etc. ..) pour être indépendant voire honnête.
Questons : Quel projet municipal possible ?
Exemple cité : L’action municipale s’inscrit dans la logique du développement durable ; Un projet emblématique, la réalisation d’un éco quartier.
Un contexte. Une pression foncière importante qui se traduit notamment par la raréfaction du foncier et l’envolée des prix de l’immobilier. L’accession à la propriété ou de manière plus générale au logement devient difficile voire impossible pour les populations les moins aisées, les jeunes en particulier. Bien qu’ils exercent leur activité professionnelle ici, ils sont parfois contraints de se loger à 30 et même aujourd’hui à 40 km en moyenne de leur lieu de travail. Dans un contexte d’augmentation structurelle du prix du baril de pétrole, ce constat du lieu de résidence non choisi, se double d’une autre réalité : la facture énergétique liée aux déplacements s’alourdit.
Vers une logique de développement durable. La commune n’a pas échappé à cette évolution générale. La précédente équipe municipale a par conséquent fait le choix d’étudier la possibilité de réaliser un lotissement communal sur un terrain lui appartenant et situé entre la station d’épuration et le point « éco ».L’objectif ? Accueillir une population à ce jour contrainte de « s’exiler ». Mais l’équipe municipale souhaite aller plus loin et inscrire son projet dans une logique de développement durable en réalisant un éco quartier. Les dangers du dérèglement climatique sont désormais avérés par la communauté scientifique internationale et nous sommes entrés dans une profonde crise énergétique avec des prix des énergies indexés sur celui d’un baril de pétrole qui flambe.
L’esprit « réseau » regroupe des communes convaincues de la nécessité d’agir localement en optant pour des aménagements qui s’inscrivent dans la logique du développement durable. Cette nouvelle vision du développement repose sur l’interaction de trois piliers : l’économie, le social et l’environnement.
La construction collective d’un projet. Elle suppose également une pratique démocratique plus ouverte, la démocratie participative. C’est donc tout naturellement que l’équipe municipale a décidé de construire un projet sur la base d’une discussion la plus large possible, avec toutes les personnes intéressées par cette démarche. Depuis 2007, cinq réunions publiques ont été organisées. Elles ont connu un succès réel avec une participation oscillant entre 20 et 50. Ces réunions ont été complétées par la visite des villages précurseurs du développement durable. Les participants ont également travaillé en ateliers pour définir les contours du projet : accueillir une nouvelle population en visant une mixité sociale et une offre de logements variés ; favoriser une approche environnementale en matière de construction et d’aménagement ; développer un lieu à vivre, bien intégré dans l’ancien bourg ; lotir sans uniformiser
L’éco quartier, un engagement de campagne. Le projet de réalisation d’un éco quartier a donc été inscrit au programme lors des dernières municipales. Il fait partie des priorités du mandat et il s’inscrit d’une manière plus large dans la réflexion qui va s’engager sur le futur Plan Local d’ Urbanisme. La démarche participative initiée est aujourd’hui largement reconnue. Les élus sont d’ailleurs sollicités régulièrement pour participer à des salons ou à des débats axés sur le développement durable. Mais il convient désormais de concrétiser le travail engagé maintenant depuis près de deux ans.
Question : PLU et cabinet d’étude ?
Certes un cabinet d’étude coûte à la collectivité , mais peut par sa distance vis-à-vis tant des enjeux locaux voire des intérêts trop partisans et la connaissance d’ autres Innovations en matière d’ urbanisme se révéler fort utile et même d’ une indépendance nécessaire.
Intervention de Véronique Schlotter, élue régionale et conseillère municipale de Félines sur Rimandoule : « Dans un habitat dispersé en milieu rural comment ne pas construire dans des terres agricoles ? A Félines (Carte Communale) 18 personnes cherchent à s’installer… mais seuls les agriculteurs peuvent construirent… »
Et pourtant la Crise alimentaire arrive et nous ne savons pas de quoi sera fait demain…
Question d’Alexis Issacovitch : Quelles possibilités d’expression des habitants ?
Les choix diffèrent suivant tant en fonction du but recherché que de l’écoute des interlocuteurs, puis de la démarche individuelle ou collective.
- La première démarche est de dialoguer avec son maire, voire le Conseil Municipal.
- Essayer que votre sujet ou projet devienne celui des élus.
- Puis de s’entourer des conseils techniques :CAUE, ADIL26, CEDER,ADEME, Communauté des Communes, Urbanistes, Services juridiques de Syndicats, etc…
- Participer aux débat publics
- Demander des Commissions Extra Municipales et y participer.
- Visiter et faire visiter des ECOlieux, aux élus, aux riverains, etc.…
- Fonder ou participer à une association (ou un syndicat) dont le but est celui que vous recherchez
- Faire ses remarques auprès du Commissaire Enquêteur dans le cadre d’une Enquête d’ Utilité Publique (Orales, écrites et par une association).
- Faire des réclamations aux administrations concernées : DDA, DDE, DDASS, Préfecture, MISE (police de l’eau), DRIRE , etc.…
- Saisir un Tribunal Administratif
- Participer à un Conseil Local de Développement qui propose, influence ou évalue les politiques territoriales
- Enfin, se présenter aux élections municipales.
- Dans tous les cas de figure être patient, un PLU se met en place en 5 à 6 ans, toujours sur plusieurs mandatures.

Question : L’ écoconstruction est elle plus adaptée à la préservation du foncier ?
Pour partager les savoirs et développer les prises de conscience que l’alternative au système marchand existe développer par le bas réseaux et actions collectives construire, isoler et se chauffer local pas cher, habiter écologique et social dans un cadre de vie convivial et de mixité sociale solidaire, relocaliser des activités maraîchères et économiques, notamment via le crédit municipal, réduire l’empreinte écologique, accroître les liens humains plutôt que les biens, développer la démocratie de co-décision économique, politique, sociale, culturelle locale, agir pour le droit au logement des 3 millions de très mal logés ici et pour qu’il devienne bien public à l’échelle mondiale de milliards de gens au sud, oui l’ écoconstruction est plus adaptée à la préservation du foncier et de la planète.
Voir avec les asso. et entrepreneurs locaux : Compaillons, Permis de vivre, Architectes du groupe Habitat solidaire de Viviers, Notaires, Formabat, Cabinet Sidler, Cabinet Oliva-Hamm, Elus locaux, régionaux, Paille-en-Drôme, Terres de lien, Habitat groupé Sud Est, Terre et partage, Ecobâtir, Terre commune, Ecovillage du pays de Romans, HLM 26-07, Castors, CLD du Pays Diois, Terre de Liens, Architectes , etc…
Question : Vivre en Yourtes est ce possible ?
Il n'existe pas de législation spécifique pour les yourtes en France.
En conséquence, la situation juridique des yourtes est cernée par une nébuleuse de lois qui tente d'appréhender cette nouveauté dans le paysage du logement en France. Ceux qui ont l'habitude du pouvoir ont fâcheusement tendance à interpréter ces lois selon leur propre intérêt.
L'ignorance de ce faisceau juridique, la naïveté, la crédulité et la bonne foi des habitants des yourtes les portent à se laisser intimider par des menaces diverses non fondées.
Nous devons occuper le terrain juridique, qui est en pleine évolution, pour empêcher, par nos argumentations, nos solidarités, nos expérimentations et nos exemples, des réglementations de plus en plus répressives contre les habitats alternatifs, modestes et légers.
Une yourte est une tente mongole en feutre.
Tente: abri portatif démontable en toile serrée que l'on dresse en plein air.
Abri: installation où l'on peut se mettre à couvert de la pluie, du froid ou hors d'atteinte d'un danger,
Installation : action d'installer.
Installer : mettre en place, disposer, aménager.Une installation n'est pas une construction.
Construction, action de construire : bâtir, édifier.
« Les constructions, même ne comportant pas de fondations,
doivent être précédées de la délivrance d'un permis de construire. »
ne s'applique donc pas aux installations.
Les yourtes étant des tentes, des installations et non des constructions,
ne tombent donc pas sous le coup du permis de construire.
Les yourtes, étant des tentes, ne sont pas des caravanes, pas des mobiles -homes, puisqu'elle ne disposent pas de moyens de mobilité.
A titre indicatif, les caravanes, véhicules terrestres habitables dépendent de la législation des résidences mobiles, c'est à dire des habitations disposant en permanence de moyens de mobilité. Leur stationnement est soumis à des règles nationales ( R111-42), qui interdisent aussi le camping sur des sites préservés, et à des règles locales ( R111-43),
c'est à dire à un PLU ou un arrêté municipal.
Une yourte, tente d'origine mongole, dépend donc de la législation du camping.
Une tente de type yourte ne comportant pas de bloc cuisine ni de sanitaires ne peut être assimilée à une HLL(Habitations Légères de Loisirs)
elle reste donc soumise à la législation du camping.
(Réponse ministérielle N° 106311 et 25128 au Journal officiel)
En France, le camping est généralement autorisé mais il est réglementé pour certaines zones. Il est interdit de camper: dans les bois, forêts et parcs qui sont classés comme réserves naturelles, sur les routes et voies publiques, sur les rivages de la mer, dans un rayon de 200 m autour d'un point d'eau capté pour la consommation, dans un site classé ou inscrit dans les zones de protection du patrimoine de la nature et des sites, à moins de 500 m d'un monument historique classé ou inscrit, dans certaines zones déterminées par les autorités municipales ou préfectorales.
Des panneaux réglementaires sont apposés aux points d'accès habituels des zones interdites. Tout stationnement de plus de trois mois par an, hors terrains aménagés, doit être autorisé par le maire, l'autorisation est donnée pour trois ans maximum. Il est permis de camper sur le domaine public partout où ce n'est pas interdit.
Il est souvent « interdit » dans la plupart des villes et des parcs naturels par arrêté municipal. Cette interdiction a été analysée comme contraire à la liberté de circulation, dont le droit à stationner figure comme un corollaire, selon le conseil d'État.
Tant qu'on a, sur son terrain, moins de six tentes et vingt campeurs,
il suffit d'une déclaration préalable à la mairie. (article R 421-23c)
Au delà de six tentes et 20 campeurs, il faut demander à sa mairie un permis d'aménager.
Par contre, une tente, donc la yourte, peut être assimilée à une HLL,
si elle comporte un bloc cuisine et des sanitaires.
Une HLL dont la superficie au sol est inférieur à 35 mètres carrés est exemptée de permis de construire et nécessite seulement une déclaration préalable. (R422-2j)
Au delà d'une surface au sol de 35 mètres carrés, une HLL doit disposer d'un permis de construire.
Ce qui signifie, en conclusion : que votre yourte temporaire, quelque soit sa surface, avec des sanitaires et un bloc cuisine extérieurs reste une tente et ne nécessite donc pas de permis de construire mais une simple déclaration préalable à la mairie.
- que votre yourte de moins de trente cinq mètres carrés aménagée avec bloc cuisine et sanitaires ne nécessite qu'une déclaration préalable.
- que votre yourte de plus de trente cinq mètres carrés et aménagée d'un bloc cuisine et de sanitaires est soumise au permis de construire.
Le permis ne sera pas nécessaire pour un plancher réversible sans fondations, en bois, en palettes, ou solives et plaques, recouvert par les toiles de la tente, mais le sera pour une « terrasse » en béton sur laquelle vous pourrez poser votre yourte.
Collectif "Plaidoyer pour la Terre "